À la tête du Journal de 13h de TF1 depuis 28 ans, Jean-Pierre Pernaut est un pilier de la télévision française. Fort de ce statut, le journaliste de 65 ans jouit d'une incroyable cote de sympathie, mais il est aussi la cible de nombreuses critiques... Interrogé par nos confrères de Télé Poche, Jean-Pierre Pernaut a répondu à ses célèbres détracteurs et a aussi parlé retraite.
Tout d'abord, concernant les attaques de ses confrères ou ex-confrères (rappelons que Bruno Masure n'hésite pas à multiplier les insultes à son égard), M. Pernaut a réagi : "Bruno Masure ? Je ne sais pas qui c'est." Et de poursuivre sur Bruce Toussaint, qui avait émis quelques doutes sur sa façon d'envisager le métier de journaliste : "On s'est rencontrés et expliqués, et tout va bien. C'est vrai qu'il s'était un peu emballé, mais on l'avait poussé à ça. Ceci dit, il est normal que les critiques visent plus les leaders que les seize présentateurs qui ont valsé au JT de France 2, à une vitesse incroyable, jusqu'à l'arrivée d'Élise Lucet, la plus solide. Mais franchement, les critiques je n'en tiens pas compte."
Puis, lorsque vient la question de son salaire, estimé à 50 000 euros par mois par un hebdomadaire, Jean-Pierre Pernaut explique : "Je me demande d'où ils sortent cette info... Car, en dehors de moi, les deux seules personnes à savoir combien je gagne sont mon patron et l'inspecteur des impôts."
Pour finir, le présentateur du 13h de la première chaîne d'Europe a effleuré la question de sa future retraite. Depuis l'éviction de Claire Chazal de l'édition du week-end du 20h de TF1, les regards se tournent forcément vers celui qui règne sur le 13h depuis plusieurs décennies. "Je penserai à ma retraite quand j'aurai le temps ! Pour l'heure, 95% de mon quotidien est consacré au JT... Je sais depuis longtemps que personne n'est irremplaçable. Même s'il est très solide, je ne suis pas propriétaire de mon siège et si un patron veut vous virer, c'est lui qui décide", a-t-il expliqué.
Une interview à retrouver en intégralité dans Télé Poche, actuellement en kiosque.