Héros du magazine Studio du mois de février, Jude Law a brillé en couverture, avec son charme britannique. A l'occasion de la sortie prochaine (le 3 février) de Sherlock Holmes, l'acteur est très sollicité. Le 28 janvier, il était à Moscou au Theatre Na Strasnom pour le gala de charité Martini's All That Glam.
Jude, 37 ans, a fait du zèle en respectant plus qu'il ne le faudrait le thème de la soirée, le glamour. Avec son costume agrémenté d'un noeud papillon, il s'est transformé en star du cinéma américain des années 50, Cary Grant serait fier de cette relève ! A ses côtés, aucun signe de sa compagne Sienna Miller, son amoureuse, qu'il a retrouvée après leur rupture en 2005.
Dans quelques jours, nous aurons le plaisir de le retrouver non pas dans les tabloïds pour sa vie amoureuse, où sa paternité soudaine - il a admis être le père de l'enfant de Samantha Burke, jeune femme avec qui il a eu une idylle éphémère -, mais au cinéma ! Dans Studio, il raconte qu'il est en quelque sorte "la personnification de la raison" et qu'il s'est beaucoup amusé à faire le film en jouant les Britanniques coincés face à l'excentrique Sherlock Holmes. Il a la chance d'avoir comme amoureuse dans le film la charmante Kelly Reilly, connue pour ses délicieuses prestations dans L'Auberge espagnole et Les Poupées Russes de Cédric Klapisch.
Cet Anglais qui a hérité son nom d'une chanson des Beatles a toujours été passionné par le métier : "Enfant, j'étais beaucoup trop sérieux. Mes parents me disaient que je voulais toujours grandir trop vite. J'adorais étudier mais je ne supportais pas l'aspect institutionnel de l'enseignement et de voir que mes camarades pouvaient suivre ce qu'on leur apprenait comme des moutons." C'est pourquoi il s'inscrit au National Youth Music Theatre mais laisse tout tomber à 17 ans pour aller jouer dans le soap anglais Families. Comme Robin Wright dans Santa Barbara, Jude est passé par la case feuilleton avant d'exploser au cinéma.
Durant le tournage les tabloïds britanniques le surnomme "Hotson", contraction de Hot et Watson, mais il précise : "Je me suis battu pendant huit ans pour qu'on me prenne au sérieux, qu'on me juge comme acteur et pas d'après ma gueule. Maintenant, j'estime avoir fait mes preuves. Jugez-moi comme vous voulez, j'abandonne le combat !" Cela étant, difficile de ne pas l'apprécier pour son charme ravageur.