Ce n'est pas parce qu'elle accorde depuis peu son gracieux soutien à trois associations de plus et se démène pour les scouts du royaume que Kate Middleton néglige les patronages qui lui ont été confiés en janvier 2012. Divine dans une robe satinée bleu pâle tendance rétro signée Emilia Wickstead, une de ses griffes favorites (créatrice de son fameux manteau de la Saint Patrick et d'une certaine robe rose portée deux fois en quelques jours lors du jubilé de diamant d'Elizabeth II), la duchesse de Cambridge illuminait mercredi soir (24 avril 2013) les allées de la National Portrait Gallery, institution dont elle est la marraine, pour le compte de The Art Room, une association... dont elle est la marraine.
Enceinte de six mois et enfin dotée d'un baby bump digne de ce nom, bien mis en valeur par une courte robe à fleurs Erdem la veille lors de son déplacement dans une école de la région de Manchester, Kate, 31 ans, a eu droit à un accueil digne des grands soirs de gala, pour son retour à la National Portrait Gallery. C'est là qu'elle avait effectué sa première sortie officielle de 2013 (et sa deuxième depuis la révélation de sa grossesse), en janvier, au bras du prince William et dans une robe rouge Whistles, pour découvrir son premier portrait officiel, par Paul Emsley.
Sublimée par la teinte lumineuse de sa robe (les tons pastel lui vont décidément à ravir) autant que par sa forme (enfin une robe de grossesse !), ceinturée et lâche, qui épousait joliment ses rondeurs maternelles, la duchesse Catherine de Cambridge a salué et gratifié d'un magnifique sourire les admirateurs et photographes présents à son arrivée... et à sa sortie.
A l'intérieur de la National Portrait Gallery, l'épouse du prince William a pris la parole en faveur de The Art Room, une association qui aide les enfants en difficulté émotionnelle ou comportementale à prendre confiance en eux et à s'épanouir par le biais de l'art : "Je crois fermement que l'art a le pouvoir de faire une différence et The Art Room le fait de manière quotidienne", a-t-elle notamment souligné pour son deuxième discours de la semaine, un exercice auquel elle commence à être rompue. "En tant que marraine de The Art Room, je ressens une immense fierté devant le travail incroyable qui est fait, mais je suis aussi extrêmement impatiente de voir naître plus de Art Rooms, où bien d'autres enfants vulnérables pourront trouver de l'aide."
Kate Middleton, qui doit accoucher mi-juillet et était récemment surprise en plein shopping pour bébé avec sa mère Carole, une grand-mère déjà fin prête à accueillir l'enfant à Bucklebury pour les premières semaines de sa vie, a eu l'occasion, lors de cette soirée à la gloire de The Art Room et à l'occasion du 11e anniversaire de l'association, d'admirer un double portrait des princes William et Harry, réalisé par Nicky Philipps et présenté au musée en 2010. L'événement visait également à annoncer deux nouveaux projets de l'organisme, à Ealing (ouest de Londres) et Edimbourg.
Après un début de grossesse difficile, Kate semble plus en forme et épanouie que jamais, enchaînant les engagements : après la revue annuelle des Queen's Scouts dimanche, Manchester mardi et Londres mercredi, elle est encore attendue vendredi dans le Hertfordshire au théâtre des tournages de la saga Harry Potter, et se déplacera lundi dans une maison de repos du Hampshire.
La duchesse de Cambridge peut aussi sourire en voyant que la justice suit son cours. Dans l'affaire des photos topless, prises lors d'un séjour estival en Provence avec le prince William, diffusées par Closer et d'autres magazines européens, l'AFP signale qu'une "étape a été franchie en avril avec les mises en examen du président de Mondadori France, éditeur de Closer, et d'une photographe de La Provence", tandis que l'instruction doit encore identifier l'auteur des clichés. Le photographe Pascal Ropain, traqueur de scoops réputé, avait indiqué à l'AFP qu'il s'agissait d'un photographe irlandais vivant dans le Sud de la France, refusant toutefois de le nommer. Le quotidien méridional La Provence, qui avait publié des photos de la duchesse en maillot de bain une semaine avant l'édition de Closer incriminée (7 septembre), a exprimé dans un communiqué son soutien envers sa photographe, Valérie Suau, et a précisé que son directeur général délégué, Marc Aubertin, a également été mis en examen "par un autre magistrat instructeur pour avoir porté à la connaissance du public la photographie prise par sa journaliste".
L'affaire avait ravivé du côté de la couronne d'Angleterre les pires des souvenirs, rappelant la traque médiatique de Lady Di, et incitant le duc et la duchesse de Cambridge à saisir la justice avec la dernière vigueur. Le couple avait saisi la justice en référé pour bloquer la diffusion des photos (une décision doit d'ailleurs être rendue le 5 juin quant à l'appel de Closer), puis au pénal.