Tout juste désignée troisième célébrité la mieux payée par le magazine Forbes, on pourrait penser que rien ne résiste à la riche Katy Perry. Mais les voix du seigneur sont impénétrables et, manque de bol, se dressent en travers du chemin de la chanteuse américaine.
Alors qu'elle pensait avoir mis la main sur le couvent, California Institute of the Sisters of the Most Holy and Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary, pour quelques 14,5 millions de dollars ; Katy Perry se heurte à la volonté des soeurs Rita Callanan, 77 ans et Catherine Rose Holzman, 86 ans. Les religieuses croient dur comme fer que vendre la propriété à la jeune femme de 30 ans entrerait en contradiction avec leurs voeux religieux. "Des raisons évidentes" pour les nonnes qui, après avoir jeté un oeil aux clips de la chanteuse, se sont empressées d'accepter la proposition d'une autre personne, une certaine Dana Hollister qui leur en a offert un million de plus.
Mais l'archevêque avait lui déjà accepté l'offre de l'ex-femme de Russell Brand. Incapable de résoudre la situation, il a décidé de ne pas s'en remettre à la justice divine mais de porter plutôt l'affaire au tribunal. Alors que l'archidiocèse de Los Angeles avance que les soeurs ne sont pas habilitées à gérer la vente de leur couvent, les nonnes prouvent chaque jour le contraire. Elles ont déjà empoché 100 000 dollars pour la vente dont les intérêts négociés avec Dana Hollister devraient leur rapporter 300 000 dollars annuels d'ici trois ans. Un juteux contrat savamment orchestré qui leur permettrait d'arrondir les fins de mois de leur retraite catholique. Plutôt finaudes, les religieuses refusent de céder le terrain.
La chanteuse est allé à leur rencontre en septembre dernier, mais rien à faire ! Entre elles, le courant ne passe pas. Les bonnes soeurs ne croient pas une seconde en la bonne foi de la starlette qui leur a assuré vouloir acheter la propriété pour "y vivre avec sa mère et sa grand-mère, siroter du thé vert en méditant dans le jardin pour se retrouver elle-même". Peu crédible en effet...
"Même si nous avons vieilli et diminué en nombre et que nous ne sommes pas en aussi bonne santé qu'avant, nous restons indépendantes et n'avons jamais cessé de gérer nos affaires", ont fait valoir les soeurs déterminées. Contre toute attente, elles devraient donner du fil à retordre à l'interprète de Roar qui devra s'armer de patience en attendant la décision du juge.
Coline Chavaroche