Lambert Wilson, très enthousiaste, chouchoute son double de cire

Un endroit où toutes les plus grandes stars et figures historiques sont réunies ? Le musée Grévin, évidemment. Certes, les vedettes sont de cire, mais le lieu permet, le temps d'un instant, de croiser Barack Obama comme Tony Parker, ou même de retrouver feu Michael Jackson et de sourire devant Scrat de L'Age de glace. C'est dans le décor improbable et baroque du musée parisien que l'acteur Lambert Wilson vient de faire son entrée.

Comédien, mais également chanteur, Lambert Wilson est désormais représenté au musée Grévin. L'installation de son clone de cire a eu lieu jeudi 10 mai à Paris, dans l'établissement qui fête son 130e anniversaire. Pour accueillir ce nouvel arrivant, Bernard Pivot, président de l'Académie Grévin, a déclaré, selon l'AFP : "Lambert Wilson, fils de l'acteur Georges Wilson, a su par ses multiples talents imposer son prénom. A l'apogée de sa carrière, l'acteur affirme plus que jamais son rôle incontournable dans le cinéma français."

Dandy et artiste talentueux, Lambert Wilson s'est réjoui de cet hommage : "C'est mieux que toutes les Légions d'honneur." Pour l'occasion, l'acteur du succès critique et public Des hommes et des dieux portait un costume Ralph Lauren, tout comme son double. Elégant en toute circonstance, l'acteur, truculent dans Sur la piste du Marsupilami et attendu dans Vous n'avez encore rien vu, ne pouvait se permettre de faire de faux pas pour ce grand jour.

C'est en mars que le nom de Lambert Wilson a été prononcé à l'Académie Grévin. Durant six mois, le sculpteur Eric Saint-Chaffray et l'équipe des ateliers ont réalisé sa statue. Si toutes les personnalités de cire ne se valent pas en termes de ressemblance, on peut dire que celle de monsieur Wilson est très réussie, Stéphane Bern a d'ailleurs joyeusement applaudi le résultat.

Une autre personnalité est particulièrement attendue : le nouveau président de la République, François Hollande. La statue de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, sera déplacée du tableau qui réunit les chefs d'Etat. Pour réaliser l'oeuvre, l'homme d'Etat posera devant l'un des sculpteurs du musée, mais son agenda surchargé obligera certainement les artistes à travailler avec pour seuls modèles des photos et des vidéos.