Loin de faire profil bas suite à ses aveux face caméra, Lance Armstrong a décidé de défendre sa cause devant les tribunaux. Dernière action en date du champion déchu : faire annuler la plainte de l'État américain à son encontre. Rien que ça.
Ce mardi 23 juillet, le sieur Lance Armstrong a demandé à un juge de rejeter la plainte que l'État américain avait déposée à son encontre suite à ses révélations sur le dopage face à Oprah Winfrey, lui qui s'était vu retirer ses sept titres sur le Tour de France. Lance Armstrong est très clair dans sa demande. Le gouvernement, qui demande le remboursement de l'argent investi lorsqu'il courait sous les couleurs de l'US Postal, s'en est mis plein les poches grâce à lui. En gros, le gouvernement en a bien profité, a fermé les yeux et ne devrait donc pas le poursuivre.
"Le gouvernement prétend maintenant avoir été lésé par les allégations alors que les actes (du gouvernement, ndlr) sont plus révélateurs", écrit Lance Armstrong avant de se montrer plus explicite sur les actes en question : "Est-ce qu'il a suspendu l'équipe pendant l'enquête ? Non. Plutôt que de mettre fin à sa collaboration, il a renouvelé son contrat de sponsoring avec l'équipe."
Et de poursuivre : "L'histoire derrière cette décision du gouvernement est évidente. Armstrong avait gagné le Tour de France 2000. Le gouvernement avait besoin d'un vainqueur et de toute la publicité qui va avec. Il a eu exactement ce qu'il souhaitait." Selon ses représentants, l'argent investi par l'US Postal, environ 40 millions de dollars, aurait rapporté près de 2,5 fois la mise : "Les études de l'USPS montrent qu'elle a énormément profité de son contrat de parrainage, à hauteur de plus de 100 millions de dollars."
Le Texan de 41 ans, loin de faire profil bas, a également mis en avant un délai de prescription pour faire annuler la plainte. Une contre-attaque que Lance Armstrong espère payante, lui dont les sources de revenus se sont largement taries depuis ses aveux.