Sorti en France le 12 février avec en premier lieu le désir d'attirer les couples en salles obscures pour le week-end de la Saint Valentin, La Belle et la Bête était présenté en ce 14 février à la 64e Berlinale. L'occasion pour Léa Seydoux, quelques jours après avoir ouvert en grande pompe le festival allemand avec le casting de The Grand Budapest Hotel, de briller à nouveau. Cette fois-ci, l'actrice française est la star incontournable du soir.
Sans sa Bête Vincent Cassel, mais aux côtés du réalisateur Christophe Gans, de son père de fiction André Dussollier (avec qui elle avait illuminé Paris quelques semaines avant Noël pour le premier événement promotionnel autour du film) et enfin avec une actrice allemande présente au casting, Yvonne Catterfeld, Léa Seydoux est encore la Belle. Loin des robes étincellantes du film, adaptation du célèbre conte immortalisé à plusieurs reprises au cinéma (Cocteau, Disney...), Léa Seydoux a posé audacieuse.
Au photocall, elle jouait une carte vintage avec un chemisier rose satiné saupoudré de motifs en notes de musique, et une mini-jupe en jean tout droit sortie des années 1980. Le soir venu, pour la grande première, Léa Seydoux restait ce bonbon acidulé que l'on avait admiré lors de la cérémonie d'ouverture, le 6 février dernier. Mais avec une pointe d'audace en plus. Égérie Prada, la belle Léa avait revêtu une robe de la célèbre marque, entre un haut rose foncé de type satin, et une longue et large robe florale. Elle était au côté d'Yvonne Catterfeld (enceinte dans une superbe robe bleu marine), une actrice allemande notamment célèbre en son pays pour sa ressemblance à la légendaire Romy Schneider. Elle devait d'ailleurs l'incarner dans un biopic, Une femme comme Romy, de Josef Rusnak, mais le projet (entamé en 2009) n'a jamais été tourné.
Pendant ce temps-là en France, La Belle et la Bête a réalisé le deuxième meilleur démarrage de la semaine (un peu plus de 80 000 entrées) derrière Les Trois Frères, le retour et leurs 180 000 unités.