Tout juste mis en examen pour fraude fiscale avec son père Jorge Horacio, Lionel Messi a besoin de souffler... C'est ainsi que le joueur du FC Barcelone s'est envolé pour l'Italie où il était attendu samedi 22 juin à Milan pour présenter Le Livre de Lionel Messi par Dolce & Gabbana. Un ouvrage uniquement composé de photos de la star signées Domenico Dolce et que le nouvel ambassadeur de la marque est venu dédicacer.
Très ami avec les créateurs de Dolce & Gabanna, qui lui avaient confectionné le fameux costume à pois qu'il portait lors de la remise du Ballon d'or, Lionel Messi n'a donc pas hésité à poser dévêtu pour eux dans ce livre, notamment en slip blanc sur une photo qui a récemment fait le tour du web. S'il laisse habituellement la place à son plus grand rival Cristiano Ronaldo sur papier glacé, l'Argentin est apparu détendu pour présenter ce nouveau livre, avant d'assister au défilé de Dolce & Gabbana qui sera interrompu par un homme nu heureusement rapidement maitrisé par le service de sécurité. Lionel Messi a ensuite participé à la grande soirée pour célébrer le défilé, où il a reçu un accueil de star. Ironie de l'histoire, les stylistes étaient eux aussi poursuivis pour fraude fiscale et viennent d'être condamnés à 1 an et 8 mois de prison ferme.
Un jolie façon de décompresser pour Lionel Messi, actuellement au coeur de la polémique. Accusée d'avoir caché 4 millions d'euros au fisc entre 2006 et 2009 avec son père, la star du FC Barcelone viendrait d'ailleurs de verser 10 millions d'euros au Trésor public. Selon le très respecté quotidien catalan La Vanguardia, celui qui est récemment devenu papa d'un petit Thiago a payé cette somme pour se mettre en conformité avec le fisc concernant les années... 2010 et 2011 ! Lionel Messi aurait en effet voulu anticiper de prochaines investigations sur ces deux années-là.
Un geste qui confirmerait la volonté de Lionel Messi de trouver un accord financier avec le Trésor public pour rembourser ses dettes, lui qui s'est déclaré "surpris" et "prêt à payer" pour se mettre en règle. Le joueur et son père sont accusés d'avoir utilisé un montage financier pour simuler la cession des droits à l'image à des sociétés-écrans basées dans des paradis fiscaux, comme à Belize ou en Uruguay, et de signer en parallèle des contrats avec d'autres sociétés installées dans des pays au régime fiscal avantageux, comme le Royaume-Uni ou la Suisse pour des prestations de services. En attendant, il devra expliquer cet ingénieux système devant la justice le 17 septembre prochain, veille de la première journée de Ligue des Champions...