Nouveau rebondissement dans l'affaire de viol qui vise Luc Besson. D'après les informations publiées lundi 28 mai 2018 par le journal Le Parisien, les analyses toxicologiques qui ont été pratiquées sur l'accusatrice du réalisateur français se sont révélées négatives. Les enquêteurs avaient effectué des prélèvements sanguins et capillaires pour déceler toute trace de substance illicite. Pour rappel, cette comédienne de 28 ans ayant collaboré par trois fois avec le cinéaste avait déposé plainte et déclaré avoir eu des "absences" lors d'une récente soirée avec le réalisateur.
Les faits se seraient déroulés selon elle dans la soirée du 17 mai dernier à l'hôtel Le Bristol, à Paris. Lors de son audition, la plaignante avait expliqué à la police judiciaire parisienne s'être sentie "faible" après avoir bu un thé. Après avoir perdu connaissance, elle se serait réveillée en se remémorant "des attouchements et des pénétrations", comme l'avait révélé Europe 1 le 19 mai. "Luc Besson aurait quitté l'hôtel avant elle, lui laissant une liasse de billets. Elle dit avoir alors quitté les lieux pour se réfugier chez une amie", avaient poursuivi nos confrères, qui citaient une "relations sous la contrainte" liée à une dépendance professionnelle.
Les résultats des analyses toxicologiques semblent en tout cas avantager la défense de Luc Besson. En déplacement à Los Angeles, le réalisateur de 59 ans avait pris la parole par l'intermédiaire de son avocat, Me Marembert. Ce dernier avait qualifié de "fantaisistes" les accusations portées contre son client qui ne "correspondent pas à l'homme" qu'il connaît. "Il reconnaît voir épisodiquement cette comédienne" mais assure "ne l'avoir jamais ni droguée ni violée", avait-on expliqué auprès d'Europe 1. En attendant que la justice poursuive son travail et rende une décision définitive, rappelons que Luc Besson est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.