Si elle a longtemps partagé la vie du cycliste Tony Gallopin, avec lequel elle a été en couple pendant onze ans, et mariée de 2014 à 2019, Marion Rousse vit désormais une belle histoire d'amour avec un autre cycliste renommé : Julian Alaphilippe. Peu après son divorce officialisé, l'ancienne cycliste et désormais directrice du tour de France féminin a officialisé son histoire avec le champion du monde. Depuis quatre ans, les deux sportifs sont les plus heureux du monde, et ont même accueilli leur premier enfant, Nino, qui fêtera ses trois ans ce vendredi 14 juin.
Mais comme dans tous les couples, tout n'est jamais toujours rose, et Marion Rousse et Julian Alaphilippe ont, eux aussi, dû affronter quelques bourrasques. Comme elle l'a révélé à nos confrères de La Tribune du Dimanche dans une interview publiée ce 2 juin 2024, la double championne de France (sur route et sur route espoirs) a dû faire face aux humeurs vacillantes de son compagnon lorsque ce dernier s'est lourdement blessé. Commentatrice de la course Liège-Baston-Liège au même moment, Marion Rousse affronte en direct la chute de son compagnon... Une épreuve qui l'a marquée : "Ce fut le seul moment à l'antenne qui a été compliqué à vivre parce qu'il s'agissait là de sa santé. Le médecin de l'équipe m'a appelée très rapidement, et j'ai pu parler à Julian dans l'ambulance."
Malheureusement, le diagnostic tombe rapidement, et se révèle lourd : Julian Alaphilippe est victime d'une fracture de l'omoplate, d'un pneumothorax, et a également deux côtes cassées. La convalescence s'annonce longue. Et c'était sans compter sur le manager de Julian Alaphilippe prenant sa compagne en grippe : "J'ai immédiatement réagi à ses propos, pour lesquels il a d'ailleurs fini par s'excuser. Me reprocher de sortir en soirée avec lui était tellement risible ! Cette polémique a fait beaucoup de bruit, mais elle ne nous a pas atteints."
Toutefois, la convalescence de Julian Alaphilippe s'est montrée périlleuse et a été un challenge pour le couple. Marion Rousse a dû affronter les humeurs cyclothymiques du père de son enfant, qu'elle a acceptées bon gré mal gré, parce que l'amour est plus fort que tout : "J'essayais de le rassurer, de le réconforter, mais au bout de deux ans, je n'arrivais plus à trouver les bons mots. J'étais tout autant affectée que lui. Je pense que Nino, notre petit garçon, nous a beaucoup aidés à traverser cette sale période." Le couple est plus solide que jamais, mais n'entend pas, pour l'heure, offrir un petit frère ou une petite soeur à Nino : "Julian et moi sommes sans arrêt en déplacement... Sans l'aide de mes parents, j'aurais été obligée de mettre un terme à ma carrière."