L'interview de Meghan Markle diffusée le 7 mars 2021 sur CBS fait trembler le Royaume-Uni et la famille royale. Certains médias britanniques sont convaincus qu'elle a ainsi cherché à amadouer les Américains dans un but bien plus important : devenir la première présidente des États-Unis !
Meghan Markle s'est longtemps plainte de l'acharnement des tabloïds britanniques à son égard, et pensait peut-être qu'il prendrait fin grâce à son éloignement de la famille royale. Il n'en est rien, à l'image du Daily Mail qui continue de se pencher sur sa vie post-Megxit. Citant un cadre du parti travailliste du Royaume-Uni "avec d'importants contacts à Washington", le site révèle que Meghan Markle a pour ambition de se lancer en politique. Elle serait en contact avec des membres du parti démocrate.
"Les réseaux de supporters de Tony Blair [ancien Premier ministre britannique, NDLR] et des partis internationalistes et démocrates sont à fond sur les échanges concernant les ambitions politiques de Meghan et ses potentiels soutiens", explique la source du Daily Mail, restée anonyme.
Meghan Markle souhaiterait s'attirer la sympathie du public grâce à son entretien plein de révélations avec Oprah Winfrey. La mère d'Archie (22 mois), qui attend une petite fille pour l'été prochain, aurait même en ligne de mire les prochaines élections présidentielles américaines de 2024, et envisagerait de se placer en successeur du nouveau président Joe Biden. Rien que ça.
Qu'il s'agisse d'info ou d'intox, Meghan Markle pourrait entamer une nouvelle carrière à Washington grâce à la nationalité américaine qu'elle a conservée. L'année dernière, une amie de l'épouse du prince Harry avait confié que ce choix était motivé par un potentiel désir de reconversion en politique aux États-Unis. Avant même de rejoindre la famille royale, l'ex-actrice de 39 ans était très engagée, notamment grâce à son rôle d'ambassadrice des Nations Unies en faveur des femmes.
Le duc et la duchesse de Sussex s'étaient subtilement prononcés sur l'élection présidentielle de novembre 2020. Au cours d'une conférence pour le magazine Time, le couple avait appelé les Américains à "rejeter les discours de haine, la désinformation et la négativité sur internet", des pratiques collées à l'ex-président sortant Donald Trump et ses partisans. Pour des raisons diplomatiques, le prince Harry s'était quant à lui gardé d'exprimer un véritable avis sur les candidats. Son épouse avait ouvertement appelé au changement.
Donald Trump avait réagi en adressant à Meghan Markle un petit tacle. "Je ne suis pas un de ses fans. Je dirais ceci, et elle l'a probablement déjà entendu, je souhaite beaucoup de chance à Harry, parce qu'il va en avoir besoin", avait-il expliqué lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche.
L'ancien président aurait surenchéri en se confiant à un certain Jason Miller, qui a rapporté ses propos dans le podcast de Steve Bannon : "Elle n'est pas quelqu'un de bien. Je l'ai dit et maintenant tout le monde le voit. Mais tu réalises que si tu dis quelque chose de négatif sur Meghan Markle, tu seras critiqué ['canceled', dit-il dans sa version originale, en référence à la cancel culture, ceux qui sont jetés en pâture et forcés à disparaître, NDLR]."