Du nouveau dans le bras de fer judiciaire qui oppose Meghan Markle au Mail on Sunday. La duchesse de Sussex a obtenu ce qu'elle attendait : les noms des cinq amies qui l'avaient défendue seront gardés secrets. Un juge britannique a estimé que le tabloïd ne pouvait pas publier ces noms, le 5 août 2020. "J'ai conclu que, pour l'instant en tout cas, la cour devrait accorder ce que la plaignante demande", a annoncé Mark Waby, le magistrat en charge de l'affaire.
Pour rappel, Meghan Markle avait porté plainte contre le groupe Associated Newspaper Limited (ANL), qui édite le Mail on Sunday, pour violation de droits d'auteur, ciblant un article qui publiait la lettre qu'elle avait écrite à son père, Thomas. En août 2018, trois mois après son mariage avec le prince Harry, elle parlait à coeur ouvert avec son père, qui n'a pas cessé de ternir son image dans la presse.
En février 2019, cinq amies avaient publiquement défendu Meghan Markle dans un article de People Magazine. Le Mail on Sunday estimait que leur identité et cette fameuse lettre devaient être diffusées en vertu du principe de la "justice ouverte", puisque l'article en question faisait mention de cette lettre publiée par le tabloïd.
"La duchesse sentait qu'il était nécessaire de mener cette action et de protéger ses amies - comme chacun d'entre nous le ferait - et nous sommes soulagés que ce soit clair désormais. Nous sommes heureux que le juge ait accepté de protéger ces cinq individus", s'est réjoui un représentant de Meghan Markle auprès de People.
"Ces cinq femmes ne sont pas en procès, et moi non plus. L'éditeur du Mail on Sunday l'est. C'est lui qui a agi contre la loi et qui essaye d'échapper à sa culpabilité, de créer tout un cirque et de détourner le sujet de cette affaire, qui est que le Mail on Sunday a illégalement publié ma lettre privée", s'est défendue Meghan Markle pendant l'audience, comme le rapporte The Telegraph.