Mélissa Theuriau et Jamel Debbouze le 30 mai 2011© Abaca
La suite après la publicité
Mélissa Theuriau et Jamel Debbouze posent ensemble parfois lors d'événements, affichant leur amour devant les objectifs. Leurs interviews croisées sont, elles, beaucoup plus rares. Le magazine Elle a réussi à les réunir pour des confessions sur leurs projets, la famille - qui va s'agrandir - et tout simplement l'amour. Le couple, qui attend son second enfant pour le mois de septembre, se livre avec un plaisir réjouissant.
Jamel et Mélissa partagent des opinions engagées : la réalisation d'un documentaire sur la jeunesse de Gaza, et un autre sur le parcours de quatre personnalités venues de Trappes (Jamel, Nicolas Anelka, Omar Sy et La Fouine). Lui a organisé le , festival sous le signe de l'humour maintenu malgré l'attentat du 28 avril dernier, et soutient l'Usine de films amateurs de Michel Gondry. Tous deux soutiennent des associations, Relais Enfants-Parents pour Mélissa, et L'Heure joyeuse pour Jamel. Bref, deux personnalités amoureuses et engagées, qui représentent certaines valeurs : "Raison, donc, de parler." Et Mélissa ajoute : "On est plus sereins aussi." Chacun s'investit pour tous les projets de l'autre et Jamel tient à préciser : "Ma meuf est très marrante et ça, personne ne le sait vraiment !" Elle le conseille certainement pour son projet déconcertant : un film en 3D, Pourquoi j'ai (pas) tuer mon père, avec... Louis de Funès !
Au fil de l'interview, les deux stars évoquent leur vie à deux comme l'éducation de leur fils, nourri par deux cultures différentes. Leur stratégie pour élever un enfant dans un couple mixte : "En mixant les cultures !", répond simplement la journaliste. Avec humour, ils comparent les modes de vie de leurs parents : chez la maman de Jamel, il y a moins d'interdits, notamment pour les repas car c'est "open bar", dixit Jamel. "Dans ma famille, c'est un autre rythme," déclare Mélissa. Elle ajoute : "Léon passe d'une famille à l'autre avec une facilité déconcertante. D'abord, parce qu'elles s'entendent bien - les deux grands-mères viennent de l'emmener ensemble en vacances. [...] Et il parle français, arabe et anglais parce qu'il a une nounou anglaise", raconte Mélissa. Son époux précise : "Quand elle est avec ma mère, c'est à pleurer de rire. Le choc des cultures est impressionnant."
Avec sincérité, ils parlent de leurs parents mutuels, n'éludant pas les obstacles auxquels ils ont pu faire face. Jamel fait l'éloge de son beau-père saxophoniste, inclassable et impeccable, selon ses mots, ajoutant que sa belle-mère était, elle, plus inquiète : "Elle ne connaissait ni ma culture, ni mon univers." Du côté de Mélissa, elle avoue avoir redouté que sa belle-famille veuille la changer, mais ce ne furent que de fausses craintes : "Je n'ai jamais ressenti le moindre sentiment d'exclusion. [...] Ils font extrêmement attention à ne pas parler arabe entre eux quand je suis là." Leurs deux familles s'apprêtent à accueillir leur second enfant, après Léon, 2 ans et demi. Un bonheur qui s'accompagne d'une complication : le choix du prénom ! Ils vont le garder secret jusqu'au dernier moment, comme pour Léon, ont-ils prévenu.
Jamel et Melissa sont un couple paisible, même face aux injures de certains internautes à la fin d'articles sur Internet qui les concernent. Si Mélissa admet être choquée et attristée, son époux est un peu blasé, ayant baigné dans ce climat hostile depuis sa jeunesse. Cependant, l'humoriste ne veut pas jouer le jeu du FN : "Ne rendons pas la situation plus sombre et plus grave qu'elle ne l'est." Jamel préfère relever tous les progrès en la matière.
L'entretien se termine par une déclaration d'amour de Jamel et Mélissa : "Nous, on ne s'est posé aucune question quand on s'est rencontrés. Le jour où la société dans son ensemble réagira ainsi, ce sera gagné..." Et sa femme rétorque : "Dire qu'on s'aime passionnément et dans la durée est une très belle réponse à tout ce qui se passe."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Elle du 3 juin 2011.
Jamel et Mélissa partagent des opinions engagées : la réalisation d'un documentaire sur la jeunesse de Gaza, et un autre sur le parcours de quatre personnalités venues de Trappes (Jamel, Nicolas Anelka, Omar Sy et La Fouine). Lui a organisé le , festival sous le signe de l'humour maintenu malgré l'attentat du 28 avril dernier, et soutient l'Usine de films amateurs de Michel Gondry. Tous deux soutiennent des associations, Relais Enfants-Parents pour Mélissa, et L'Heure joyeuse pour Jamel. Bref, deux personnalités amoureuses et engagées, qui représentent certaines valeurs : "Raison, donc, de parler." Et Mélissa ajoute : "On est plus sereins aussi." Chacun s'investit pour tous les projets de l'autre et Jamel tient à préciser : "Ma meuf est très marrante et ça, personne ne le sait vraiment !" Elle le conseille certainement pour son projet déconcertant : un film en 3D, Pourquoi j'ai (pas) tuer mon père, avec... Louis de Funès !
Au fil de l'interview, les deux stars évoquent leur vie à deux comme l'éducation de leur fils, nourri par deux cultures différentes. Leur stratégie pour élever un enfant dans un couple mixte : "En mixant les cultures !", répond simplement la journaliste. Avec humour, ils comparent les modes de vie de leurs parents : chez la maman de Jamel, il y a moins d'interdits, notamment pour les repas car c'est "open bar", dixit Jamel. "Dans ma famille, c'est un autre rythme," déclare Mélissa. Elle ajoute : "Léon passe d'une famille à l'autre avec une facilité déconcertante. D'abord, parce qu'elles s'entendent bien - les deux grands-mères viennent de l'emmener ensemble en vacances. [...] Et il parle français, arabe et anglais parce qu'il a une nounou anglaise", raconte Mélissa. Son époux précise : "Quand elle est avec ma mère, c'est à pleurer de rire. Le choc des cultures est impressionnant."
Avec sincérité, ils parlent de leurs parents mutuels, n'éludant pas les obstacles auxquels ils ont pu faire face. Jamel fait l'éloge de son beau-père saxophoniste, inclassable et impeccable, selon ses mots, ajoutant que sa belle-mère était, elle, plus inquiète : "Elle ne connaissait ni ma culture, ni mon univers." Du côté de Mélissa, elle avoue avoir redouté que sa belle-famille veuille la changer, mais ce ne furent que de fausses craintes : "Je n'ai jamais ressenti le moindre sentiment d'exclusion. [...] Ils font extrêmement attention à ne pas parler arabe entre eux quand je suis là." Leurs deux familles s'apprêtent à accueillir leur second enfant, après Léon, 2 ans et demi. Un bonheur qui s'accompagne d'une complication : le choix du prénom ! Ils vont le garder secret jusqu'au dernier moment, comme pour Léon, ont-ils prévenu.
Jamel et Melissa sont un couple paisible, même face aux injures de certains internautes à la fin d'articles sur Internet qui les concernent. Si Mélissa admet être choquée et attristée, son époux est un peu blasé, ayant baigné dans ce climat hostile depuis sa jeunesse. Cependant, l'humoriste ne veut pas jouer le jeu du FN : "Ne rendons pas la situation plus sombre et plus grave qu'elle ne l'est." Jamel préfère relever tous les progrès en la matière.
L'entretien se termine par une déclaration d'amour de Jamel et Mélissa : "Nous, on ne s'est posé aucune question quand on s'est rencontrés. Le jour où la société dans son ensemble réagira ainsi, ce sera gagné..." Et sa femme rétorque : "Dire qu'on s'aime passionnément et dans la durée est une très belle réponse à tout ce qui se passe."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Elle du 3 juin 2011.