Et si Michel Sardou n'était pas celui que l'on croit ? Le populaire chanteur de 74 ans cumule les qualificatifs peu flatteurs contre lui depuis des années, tour à tour macho ou réac, sans que cela ne soit forcément vrai. En revanche, s'il y a bien une chose sur laquelle s'accordent ses proches : c'est sa tendance colérique. Même sa femme ne peut pas le nier.
Dans Le Figaro du 28 avril, qui se penche sur l'image de Michel Sardou à l'occasion de la parution de son autobiographie intitulée Je ne suis pas mort, je dors ! (XO Éditions) on peut découvrir le rare témoignage d'Anne-Marie Périer, la femme du chanteur depuis 1999. "Le caractère qu'il a ! Il n'est pas facile à vivre. Ses emportements sont en deux temps : il se met en boule, se calme, puis une demi-heure après, en remet une couche", a-t-elle ainsi confié. Une réaction à ceux qui témoignent des terribles colères que l'artiste est capable d'avoir. Des colères qui "font trembler les murs" s'amuse sa partenaire de théâtre Marie-Anne Chazel ou qui peuvent créer des fâcheries comme l'explique son autre partenaire de scène Valérie Vogt, qui s'est souvenue d'une première rencontre qui a "commencé par un cataclysme"...
Mais Michel Sardou ne reste jamais volcanique bien longtemps et est capable de faire le premier pas pour apaiser les tensions. "Ce n'est pas dans sa nature de régler des comptes. Michel a la gentillesse de son père et le clapet de sa mère [la défunte comédienne Jackie Sardou, NDLR]. Ça fait une bonne personne", ajoute tendrement Anne-Marie Périer. Et l'interprète des tubes Les bals populaires, La maladie d'amour ou encore Les lacs du Connemara d'avoir tout de même quelques qualités qui jouent en sa faveur. "Je me marre énormément avec lui. Il a le sens de la repartie", ajoute son épouse. Un goût des bons mots qui doit logiquement plaire à celle qui a été la rédactrice en cheffe du magazine ELLE. "Il est très chaleureux quand il accepte de se lâcher", ajoute de son côté le producteur Jean-Claude Camus. Il sait aussi être "charmant avec ses camarades de jeu", surenchérit Nicolas Briançon. Voilà de quoi atténuer, un peu, son image d'ours mal léché !