Mireille Dumas : Amours, enfance et coups durs... Elle se confie sans tabou !

A l'aube de ses 60 ans dont trente passés dans la petite lucarne, Mireille Dumas a choisi de se confier à nos confrères de Gala pour évoquer ce riche parcours, ses origines ainsi que ses amours.

Ainsi, celle qui animera cette année encore le concours Eurovision au côté du jeune Cyril Féraud indique quant à ses jeunes années et l'absence de son père, parti alors qu'elle n'avait que 3 ans : "Quand j'étais petite, je l'ai cherché longtemps, je croyais qu'il se cachait dans la maison. Et puis à l'adolescence, bizarrement, j'ai oublié que je n'avais pas de père". Et d'ajouter : "Ma mère nous a tellement donné qu'à ce moment-là de ma vie, en tout cas, c'est-à-dire au moment de la découverte amoureuse, je n'y ai plus pensé."

Comme pour remercier cette super-maman, l'animatrice et productrice de télévision qui a été aux commandes de Vie privée, vie publique dix ans durant est aujourd'hui très fière de pouvoir s'occuper d'elle, à l'aube de ses 100 ans. "J'éprouve une vraie joie d'avoir pu rendre à ma mère, qui vit avec nous depuis quatre ans, ce qu'elle m'a donné. (...) Il était impensable pour moi que ma mère aille dans une maison. Elle m'avait d'ailleurs fait promettre de ne jamais l'y envoyer. Elle aurait préféré mourir", explique-t-elle.

Concernant ses amours, Mireille Dumas confie à propos de sa relation avec le réalisateur Dominique Colonna : "Cela fera bientôt trente-neuf ans que l'on se connaît. (...) Nous n'avons pas toujours vécu ensemble. En fait, nous avons vécu des modules de couple très différents. Ce lien très fort qui nous unit aurait pu se rompre à plusieurs moments mais finalement, on s'est toujours retrouvés, rattrapés."

Aussi, bien qu'épanouie côté coeur, la présentatrice n'a jamais ressenti le besoin de devenir mère. Elle s'en explique : "J'adore les enfants, mais je fais partie de ces femmes qui n'ont jamais ressenti le désir de porter la vie, de voir mon ventre s'arrondir, ni d'avoir mon enfant avec l'homme que j'aime." Son besoin de transmission, Mireille l'a assouvi avec Antoine, le fils de son compagnon, aujourd'hui disparu. "J'ai adoré m'occuper de lui. Il est décédé il y a quelques années. D'un accident. Un drame difficile à surmonter. Mais tout ce que j'avais en moi, j'ai pu le transmettre à Antoine, qui était un enfant différent, à part, un peu autiste, qui prenait beaucoup de temps, d'énergie et qui était à la fois merveilleux, qui nous faisait pénétrer dans d'autres univers."