Voilà une nouvelle qui lui aurait fait plaisir. Plongé en plein deuil depuis la mort tragique d'Antoine en plein Paris la nuit du 8 mai, le clan Alléno tente peu à peu de relever la tête. Toute comme l'autre famille d'Antoine, celle de son restaurant Burger Père et Fils.
Mardi 24 mai, Thomas Alléno, le frère d'Antoine, a annoncé la réouverture du restaurant familial sur son compte Instagram. Une initiative qu'aurait certainement approuvé le défunt. L'occasion, par ailleurs pour Thomas de rendre, à la manière de son père, Yannick, un nouvel hommage au jeune homme mort à 24 ans.
L'ombre d'Antoine Alléno planait sur la réouverture du restaurant Burger Père et Fils dans le 7e arrondissement de Paris ce mardi. Comment pouvait-il en être autrement ? C'est dans cet établissement ouvert avec son père Yannick Alléno qu'Antoine avait réalisé son rêve d'avoir son propre établissement. Il y était d'ailleurs considéré comme un prodige et un futur grand. C'est lors de cette journée forcément spéciale que Thomas Alléno a eu une pensée pour son frère sur Instagram. "Regarde Antoine, nous avons rouvert pour toi, pour accomplir et suivre ce projet que tu aimais tant, ta maison est rouverte depuis ce midi. Je sais que tu étais là ce midi à nos côtés", a écrit le jeune frère meurtri en légende d'une photo de la cuisine du restaurant, qui reprend vie peu à peu.
Survenue dans la nuit du 8 mai dernier, la mort d'Antoine Alléno a profondément touché la France entière. Ce soir-là, alors qu'il quitte Burger Père et Fils sur son scooter accompagné d'une de ses collègues et amie, Antoine Alléno est percuté par un chauffard, Francky D, au abord du pont de l'Alma. Francky, ivre, sous l'emprise de stupéfiants et dont le permis avait été annulé, tentait de prendre la fuite après avoir dérobé un véhicule de luxe. Il a depuis été mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis. La famille Alléno attend toujours d'en savoir plus sur le sort que lui réserve la justice et se bat à présent aux côtés des victimes des multi récidivistes, et aux cotés de leurs proches. Yannick Alléno, déterminé à faire payer celui qui a tué son fils, a créé une association baptisée Antoine Alléno en la mémoire de son défunt fils.