Nicolas Bedos a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi 24 septembre à Paris après avoir "insulté des policiers", intervenus après une chute de l'humoriste qui circulait sur un deux-roues, selon l'AFP.
"Il avait un taux d'alcoolémie un peu élevé [1,66 g d'alcool par litre de sang, NDLR] et il a donc été placé en cellule de dégrisement après son arrestation", a confié une source proche de l'enquête à l'AFP. A la sortie de la cellule de dégrisement, il sera placé en garde à vue pour "outrages", a ajouté cette même source.
De premiers éléments permettent de dire que l'écrivain et nouveau chroniqueur dans On n'est pas couché a chuté accidentellement dans une rue du IIe arrondissement parisien alors qu'il circulait à scooter. Une équipe de policiers est alors intervenue "et là, il a insulté tout le monde, et a été interpellé", raconte l'une des sources. Ce dernier avait passé la soirée avec son père, Guy Bedos, et sa soeur, Victoria Bedos, à la générale de Muriel Robin, Robin revient, au théâtre de la Porte Saint-Martin, dans le Xe arrondissement de Paris.
Il a été placé en garde à vue au commissariat du 2e arrondissement de Paris, rue du Croissant, pour conduite en état d'ivresse. Le fils de Guy Bedos et de la scénariste Joëlle Bercot a été contrôlé avec 1,66 g d'alcool par litre de sang, rapportent nos confrères du site Le Point.
À 4 heures du matin rue Montorgueil, un scooter fait des zigzags puis chute à la hauteur du numéro 60. L'accident est sans gravité. La police intervient, contrôle Nicolas Bedos, qui est positif à l'alcootest. Le placement en garde à vue du chroniqueur de 33 ans est décidé une heure plus tard. Le comédien se trouve encore en cellule de dégrisement, ce matin.
Ce n'est pas la première fois que l'humoriste est accusé d'injures publiques envers des policiers. En juillet 2012, il était condamné à 2 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques" envers les policiers, présentés lors d'une émission sur Canal+, comme dotés du "QI d'un poulpe mort". En janvier 2011, le dramaturge et metteur en scène de génie racontait en effet dans l'émission Tout le monde il est beau avoir passé deux nuits en cellule de dégrisement avec des "flics odieux". Selon lui, les policiers avaient "le QI d'un poulpe mort pour la plupart". Il avait ainsi comparé les policiers travaillant la nuit à des "abrutis, voyous en uniforme, racailles tombées du bon côté". Décidément, Nicolas Bedos n'est pas un grand fan des forces de l'ordre.
Son père Guy Bedos tweetait ce matin, 24 septembre : "Nicolas ne s'en sort pas trop mal, le deuxième arrondissement de Paris reste tout de même moins dangereux que Nice pour faire du scooter."
Hier, quoi qu'il en soit, Nicolas Bedos n'était définitivement pas couché...