

L'humoriste, chroniqueur et écrivain Nicolas Bedos, placé en garde à vue vers 4h du matin pour conduite en état d'ébriété, a quitté le commissariat de police du 2e arrondissement de Paris ce mardi 24 septembre aux alentours de 16h45. C'est le magazine Le Point qui le révèle sur son site Internet.
Celui qui officie depuis la rentrée dans l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, a attiré l'attention par sa conduite étrange, aux alentours de 4h du matin, sur son scooter, avant de s'effondrer au milieu de la chaussée, dans la rue du Croissant (Paris 2e). Une chute sans gravité, mais qui a poussé les policiers, dépêchés sur les lieux, à effectuer un contrôle d'alcoolémie sur l'impertinent chroniqueur.
Contrôlé avec un taux de 1,66 g d'alcool par litre de sang, Nicolas Bedos a, selon une source policière citée par l'AFP, "insulté tout le monde" avant d'être interpellé et placé en cellule de dégrisement tôt ce matin, dans le cadre de sa garde à vue.
Pour un total de trois chefs d'accusation - parmi lesquels outrage à agent et conduite en état d'ébriété -, Nicolas Bedos devra répondre de ses actes devant un officier de police judiciaire le 14 février prochain, ce qui lui promet une drôle de Saint-Valentin.
Ce n'est pas la première fois que le fils de Guy Bedos et Joëlle Bercot insulte les forces de l'ordre. En janvier 2011, sur l'antenne de Canal+, il évoquait un premier passage en cellule de dégrisement, qualifiant alors les policiers qui l'avaient interpellé d'"odieux, abrutis, voyous en uniforme, racailles tombées du bon côté, au QI d'un poulpe mort". Pour ces propos, il avait été condamné en juillet 2012 à 2 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris, pour "insultes publiques".
Joachim Ohnona