Sara Giraudeau, portrait réalisé à Paris le 11 septembre 2013© BestImage
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Voix pétillante et regard brillant, Sara Giraudeau a un vrai charme naturel, et c'est avec décontraction et enthousiasme qu'elle se livre en interview. Ainsi, elle défend avec ferveur ce qu'elle aime, mais elle possède également un regard critique et refuse de manier la langue de bois, s'autorisant par exemple à dire qu'elle n'a pas été touchée par The Artist. Interrogée par le magazine Santé Magazine, la jeune femme de 28 ans parlera de son équilibre de vie en tant que jeune maman, mais abordera évoquera aussi son père, Bernard, frappé par le cancer et qui a succombé au terrible fléau il y a trois ans.
Sur scène, Sara Giraudeau incarne Zelda, la bien-aimée de l'auteur de Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald (Julien Boisselier), dans une pièce tout simplement intitulée Zelda & Scott, au théâtre La Bruyère à Paris. Comment allier rythme de comédie quand on a une petite fille de 2 ans (Mona, fruit de son amour avec Simon Hubert) ? Pas si simple : "Maintenant que j'ai un enfant, c'est plus difficile. [...] Une année, j'ai enchaîné deux pièces ; durant deux mois, je répétais dans la journée et je jouais le soir. Ce rythme ne m'a pas du tout convenu, mon corps n'a pas supporté. On a beau être jeune, avoir envie de ne pas laisser passer un beau rôle, il faut se préserver un peu. Aujourd'hui, avec Mona, ma petite fille, j'essaie de faire le tout le plus délicatement possible."
Sereine après avoir vécu de douloureuses épreuves, la ravissante Sara prend soin de mener une existence paisible, pour elle comme pour son enfant. Elle n'aime pas trop prendre des médicaments, préférant les méthodes plus douces quand elle peut, et ne pense pas être quelqu'un d'angoissé, notamment avec sa fille : "J'ai tendance à faire confiance à la vie. Je la mets en garde contre les gros dangers, je la laisse aussi découvrir un peu par elle-même." Ce qui lui importe également, c'est une chose toute simple, le sommeil : "L'essentiel est d'essayer de bien dormir. Surtout depuis que ma fille est née. Elle a connu de gros problèmes de sommeil jusqu'à l'âge de 2 ans." Favorisant les vacances tranquilles, dans sa maison de campagne avec sa fille, des amis, les gens qu'elle aime, Sara se voit bien avec plusieurs enfants dans le futur : "C'est le seul élément que j'envisage", tout en précisant qu'elle espère être toujours comédienne dans vingt ans.
Qui dit interview-santé dit maladie, et Sara Giraudeau accepte de parler du cancer qui a touché son père, Bernard Giraudeau, décédé le 17 juillet 2010 : "Mon père était extrêmement combatif. Il m'a dit un jour : 'Il faut que je considère ma maladie comme une amie, et non une ennemie, afin de bien la connaître et pouvoir continuer à vivre avec elle le plus longtemps possible.' C'est ce qu'il a fait et je pense que c'est ce qui lui a permis de vivre pendant dix ans avec le cancer. Avec lui, c'est sûr, il ne fallait rien lui cacher. Pour d'autres, c'est différent, tous les patients n'ont pas le même mental."
Prochainement à l'affiche de la nouvelle version de La Belle et la bête, avec Léa Seydoux et Vincent Cassel, la talentueuse Sara est aussi une femme engagée dans l'association Le Rire Médecin, qui réunit des comédiens pour des petits spectacles destinés aux enfants malades dans les hôpitaux. Sa mère, Anny Duperey, en est la marraine.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans "Santé Magazine" du mois de décembre 2013
Sur scène, Sara Giraudeau incarne Zelda, la bien-aimée de l'auteur de Gatsby le Magnifique, F. Scott Fitzgerald (Julien Boisselier), dans une pièce tout simplement intitulée Zelda & Scott, au théâtre La Bruyère à Paris. Comment allier rythme de comédie quand on a une petite fille de 2 ans (Mona, fruit de son amour avec Simon Hubert) ? Pas si simple : "Maintenant que j'ai un enfant, c'est plus difficile. [...] Une année, j'ai enchaîné deux pièces ; durant deux mois, je répétais dans la journée et je jouais le soir. Ce rythme ne m'a pas du tout convenu, mon corps n'a pas supporté. On a beau être jeune, avoir envie de ne pas laisser passer un beau rôle, il faut se préserver un peu. Aujourd'hui, avec Mona, ma petite fille, j'essaie de faire le tout le plus délicatement possible."
Sereine après avoir vécu de douloureuses épreuves, la ravissante Sara prend soin de mener une existence paisible, pour elle comme pour son enfant. Elle n'aime pas trop prendre des médicaments, préférant les méthodes plus douces quand elle peut, et ne pense pas être quelqu'un d'angoissé, notamment avec sa fille : "J'ai tendance à faire confiance à la vie. Je la mets en garde contre les gros dangers, je la laisse aussi découvrir un peu par elle-même." Ce qui lui importe également, c'est une chose toute simple, le sommeil : "L'essentiel est d'essayer de bien dormir. Surtout depuis que ma fille est née. Elle a connu de gros problèmes de sommeil jusqu'à l'âge de 2 ans." Favorisant les vacances tranquilles, dans sa maison de campagne avec sa fille, des amis, les gens qu'elle aime, Sara se voit bien avec plusieurs enfants dans le futur : "C'est le seul élément que j'envisage", tout en précisant qu'elle espère être toujours comédienne dans vingt ans.
Qui dit interview-santé dit maladie, et Sara Giraudeau accepte de parler du cancer qui a touché son père, Bernard Giraudeau, décédé le 17 juillet 2010 : "Mon père était extrêmement combatif. Il m'a dit un jour : 'Il faut que je considère ma maladie comme une amie, et non une ennemie, afin de bien la connaître et pouvoir continuer à vivre avec elle le plus longtemps possible.' C'est ce qu'il a fait et je pense que c'est ce qui lui a permis de vivre pendant dix ans avec le cancer. Avec lui, c'est sûr, il ne fallait rien lui cacher. Pour d'autres, c'est différent, tous les patients n'ont pas le même mental."
Prochainement à l'affiche de la nouvelle version de La Belle et la bête, avec Léa Seydoux et Vincent Cassel, la talentueuse Sara est aussi une femme engagée dans l'association Le Rire Médecin, qui réunit des comédiens pour des petits spectacles destinés aux enfants malades dans les hôpitaux. Sa mère, Anny Duperey, en est la marraine.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans "Santé Magazine" du mois de décembre 2013