Arrêté peu avant 6h du matin lundi 30 mai 2016 à proximité du Titty Twister, une discothèque du quartier des Champs-Élysées, Serge Aurier ne devrait pas être sanctionné par son club, le Paris Saint-Germain.
Le défenseur international ivoirien de 23 ans avait été placé en garde à vue, pour avoir refusé de se soumettre lors d'un contrôle de la BAC, au commissariat du 8e arrondissement. Il en est sorti ce mardi 31 mai 2016 après-midi, selon LeParisien.fr. Nos confrères ajoutent que le jeune footballeur sera jugé en correctionnelle le 26 septembre prochain pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Malgré tout, le PSG se veut prudent et ne prendra aucune mesure contre son joueur. Du moins, avant son jugement définitif. Serge Aurier nie en bloc avoir frappé l'un des membres de la brigade anti-criminalité. Selon RTL, le footballeur était "alors sous l'emprise de l'alcool" et aurait donné un coup de coude au thorax de l'un des agents qui contrôlait le Porsche Cayenne, qui bloquait la circulation, dans lequel il se trouvait ainsi que trois autres personnes. Aurier aurait, toujours d'après les informations exclusives de la station, refusé d'obtempérer et lancé aux représentants de l'ordre : "Quoi ? Vous voulez quoi ? C'est bon, laissez-nous. Ne me parlez pas, ne me touchez pas. Vous êtes qui pour me contrôler ? Je ne descendrai pas."
Selon l'entourage du joueur, nous dit Le Parisien, Serge Aurier raconte une autre histoire aujourd'hui : il a porté plainte pour violences policières, faisant constater deux blessures, l'une au front et l'autre à la lèvre.
Cette affaire intervient trois mois après le scandale de sa vidéo publiée sur Périscope. Serge Aurier y critiquait violemment son coach, Laurent Blanc, ainsi que certains de ses coéquipiers. Dans ce cas, le PSG s'était montré plus sévère envers son joueur, le rétrogradant à son équipe réserve pour une durée de trois semaines.