Il est de ces vrais bosseurs du PAF qui n'arrêtent pas une seconde. Entre ses quotidiennes, A la bonne heure! sur RTL, Comment ça va bien! sur France 2, et les tournages de week-end de Secrets d'Histoires, de La Maison préférée des Français ou encore du Village préféré des Français, Stéphane Bern est sur tous les fronts.
Bosseur, il l'est, mais il est également l'un des animateurs les plus "faciles" du paysage médiatique français. En effet, il n'est pas du genre à faire des caprices, reste toujours à l'écoute de son équipe de collaborateurs et est toujours prêt à détendre l'atmosphère sur un plateau. De spécialiste des têtes couronnées à amuseur impertinent, il est très apprécié. Mais qui est vraiment Stéphane Bern ?
Il se livre sans concession dans les pages de TV Grandes Chaînes, cette semaine.
Une enfance difficile
Il revient sur une enfance plutôt "dure" et confie : "Longtemps, j'ai eu un geste de recul quand un coiffeur approchait sa main de mes cheveux... J'ai tellement été giflé ! Je ne l'ai pas bien vécu, même si, aujourd'hui, je pense que ce fut une bonne chose, car j'étais un enfant terriblement insolent. Je ne pouvais pas m'empêcher de faire des mimiques, je provoquais sans cesse mes parents. J'étais odieux. Si je n'avais pas été maté enfant, j'aurais sûrement mal tourné."
Enfant, il se souvient de lui, "gros et exotique". Dès l'âge de 8 ans, il s'intéresse aux têtes couronnées. Et les moqueries n'auront pas eu raison de lui : "Les sarcasmes ont renforcé ma détermination. Je me suis battu pour prouver que je pouvais vivre de cette passion. Aujourd'hui, je tiens ma revanche."
Un bosseur solitaire
Il se souvient de ses débuts à Madame Figaro et Dynastie : "Ce fut laborieux ; j'ai connu l'ANPE et les pâtes à tous les repas."
Dans la vie, Stéphane Bern a beaucoup de connaissances mais peu d'amis. "Je n'ai pas d'amis dans le métier, à part Nikos Aliagas. La plupart se regardent trop le nombril pour moi", confie-t-il. Avant d'ajouter : "Marc Lavoine et son épouse Sarah me sont proches également. J'aime beaucoup mon frère, mais on a peu de choses en commun."
Une vie privée peu épanouie...
De sa vie privée, il assure qu'elle n'est pas très épanouie. Il raconte : "Je vis seul avec mes teckels. J'ai des manques affectifs, c'est sûr. Disons que j'ai une vie stable, mais pas très épanouie. Et quand on a une vie professionnelle riche de rencontres magnifiques, le quotidien avec quelqu'un peut apparaître fade."
Dans sa vie, les morts ont une place très importante. En effet, l'animateur, qui a nié être en lice pour remplacer Alessandra Sublet à la présentation de C à vous sur France 5, explique que la mémoire est un devoir. "J'ai un panthéon intérieur, où les morts m'aident à vivre. Ma mère, ma grand-mère, Jean Claude Brialy... Le pire pour les morts, c'est l'oubli. Le devoir de mémoire est important pour moi", déclare l'animateur, si attaché au patrimoine.
"Je ne veux plus qu'on me prenne pour une quiche"
Fort d'un esprit libre, Stéphane Bern, qui critiquait récemment la fiscalité en France, sans langue de bois, sait ce qu'il veut. Aujourd'hui, plus question pour lui d'être catalogué comme "le type qui se balade dans les châteaux en parlant avec une patate chaude dans la bouche, sans rien connaître de ce que vivent les gens". Il assure : "Je ne veux plus faire n'importe quoi à la télé. Je ne veux plus qu'on me prenne pour une quiche ! Si un temps, les mondanités m'ont amusé, ce n'est plus le cas, aujourd'hui."
Le 4 juin prochain, retrouvez Stéphane Bern aux commandes d'une spéciale Le Village préféré des Français, sur France 2.
Chloé Breen