Depuis qu'il file le parfait amour avec la journaliste télé Audrey Crespo-Mara, Thierry Ardisson est un nouvel homme. Amoureux comme jamais, affûté et en forme, le célèbre animateur a rempilé pour une nouvelle saison de Salut les terriens sur Canal+, où Stéphane Guillon a cédé sa place à Gaspard Proust, seul changement notable pour débuter 2012...
Une bonne humeur qui se ressent dans la longue interview que le seul et unique man in black a donné à TV Mag, et dans lequel il n'élude aucun sujet. Il revient ainsi sur son émission hebdomadaire, qui attire pas moins de 1,5 million de téléspectateurs à chaque fois, et qui ont vu plus d'une fois Thierry Ardisson verser sa larme... "Elles sont sincères. Je n'en tire ni gloire ni honte. Le malheur des gens me touche. Je n'ai pas eu une enfance misérable, mais nous n'avions pas beaucoup d'argent. En écoutant mes témoins, il m'arrive de penser à ma famille", explique celui qui reconnaît "faire le job" comme Michel Denisot, autre indéboulonnable de la chaîne cryptée.
S'il réfute l'idée de maison de retraite dorée qu'on colle parfois à Canal+, il reconnaît volontiers être accro au "shoot d'adrénaline en arrivant dans la lumière et les applaudissements", tout comme Michel Drucker, nuançant tout de même son propos en pointant du doigt "la seule stratégie est de durer" de ce dernier, alors que lui ne cherche qu'à "créer".
Morceau d'histoire à part entière de la télévision, il s'est engagé auprès de l'INA pour sortir des coffrets sur ses émissions, pour, dit-il, qu'il reste une "trace de cette somme incroyable de boulot d'écriture, de tournage, de montage nécessaire à mes émissions". Un boulot de producteur qu'il fait également du côté de cinéma, puisqu'il vient de produire Max, au joli casting avec JoeyStarr, Mathilde Seigner et Jean-Pierre Marielle.
Le cinéma reste par ailleurs un terrain qu'il a peu exploré. Un manque bientôt comblé, puisqu'on le retrouvera à la réalisation de Talk-Show, qui suit un personnage de la télévision, mixe de "Dechavanne, Delarue et Ardisson" comme le révèle TéléObs, avant de se lancer dans un long métrage sur le Palace et un remake avec Daniel Auteuil.
Ce ne fut pourtant pas une partie de plaisir comme il le confie, toujours sur le site de TV Mag : "Cela a pris du temps. On a jeté deux scénarios à la poubelle. Puis cela s'est enclenché. On sort le premier film, Max, le 15 janvier prochain ! Et ça va suivre derrière."
A cette somme de succès professionnels s'ajoute un bonheur personnel depuis sa rencontre avec la belle Audrey Crespo-Mara. "Contrairement à ce qu'écrit mon ami Frédéric Beigbeder, l'amour dure plus de trois ans. Quand les gens me disent que j'ai l'air bien, pour la faire enrager, j'ai l'habitude de répondre : 'C'est le sport'. À vous, je peux le dire : 'C'est Audrey'", confie-t-il.
Une histoire d'amour qui n'est pas près de s'arrêter. Jusqu'à ce que la mort les sépare ? Peut-être... Et que se passera-t-il le jour où il débarquera au Paradis ? "J'ai vu que Jean-Luc Delarue était devenu l'abbé Pierre, donc je pense être bien accueilli, répond-il. Il y a vingt ans, j'étais un 'killer scorsesien', aujourd'hui, mon humanité transparaît plus. La télé peut isoler du monde, moi, elle m'en a rapproché." A tel point que Thierry Ardisson se sent prêt à s'excuser... ou presque : "Il y a des gens que j'ai un peu maltraités à une époque du haut de ma position d'animateur. Je pense à Nicolas Sirkis, d'Indochine, à qui j'avais dit qu'il chantait faux... À Marie Gillain, que j'ai virée d'un plateau parce qu'elle était insupportable... À Marc-Olivier Fogiel, dont j'ai dit du mal au-delà du raisonnable..."
"Thierry Ardisson à coeur ouvert", une interview à retrouver dans son intégralité sur le site de "TV Mag" et ce vendredi 21 septembre dans le magazine du même nom.