On ne la fait pas à Cyril Hanouna, et Bertrand Chameroy s'en est rendu compte ce jeudi dans Touche pas à mon poste (D8). Le jeune homme, qui réalise quotidiennement une chronique humoristique dans l'émission, a été pris à partie par l'animateur - et accessoirement son patron -, qui a tenu à mettre au clair quelques-unes de ses déclarations dans la presse.
Il y a quelques jours, Bertrand Chameroy a accordé un entretien à GQ, grâce auquel Cyril Hanouna a appris que son jeune poulain a failli lui être volé par une autre chaîne. Une fois la courte rubrique du chroniqueur terminée, l'animateur a donc lu quelques extraits de l'interview. "Le travail a payé. Approché en fin de saison dernière par des concurrents sérieux, le jeune chroniqueur, devenu indispensable à l'émission, a préféré rester mais dans de meilleures conditions, plus de renfort en coulisses et plus de temps en plateau. Et un cachet revu à la hausse", a écrit le journaliste. Un passage qui a beaucoup intrigué Cyril Hanouna. Il a alors demandé à son protégé : "Qui l'a donné ce cachet ? Je ne suis pas au courant."
Face à son chroniqueur très mal à l'aise, Cyril Hanouna a alors demandé à ses autres acolytes de réagir. Avec humour, Enora Malagré a traité Bertrand Chameroy de "petite traînée" et Julien Courbet a déclaré : "Quand on dit : 'J'ai refusé une proposition c'est qu'il y en a aucune'."
C'est alors que Cyril Hanouna a exigé de savoir qui a tenté de lui voler son chroniqueur. "C'est le clan d'en face, c'est France 5, C à vous", a avoué Bertrand Chameroy avant que son patron, choqué par l'annonce, ne réagisse très franchement : "Oh les chiens !" Une réaction très vite nuancée lorsque l'animateur-producteur s'est rappelé avoir engagé Emmanuel Maubert, ex-chroniqueur de C à vous dans TPMP. "J'ai pris Maubert, ok, mais ils n'en voulaient plus !", a-t-il lâché avec humour.
Une autre déclaration de Bertrand Chameroy a retenu son attention : "C'était surtout symbolique, j'étais en position de force." Une phrase que Bertrand Chameroy a tenu à mettre au clair : "Franchement, vous me connaissez, vous me voyez rentrer dans le bureau de la direction faire mon cador et demander une augmentation ?"
Ce moment de malaise un peu drôle s'est finalement conclu dans la bonne humeur, mais comme l'a déclaré Enora Malagré, et on la croit : "Le patron, il aime pas quand on lui dit pas." Ça se voit !
Sarah Rahimipour