William et Kate au Canada, jour 6 : au sommaire, encore de l'élégance, encore de la ferveur populaire, encore des jeux d'eau, encore des traditions, et encore de l'amour !
Les jours se suivent et se ressemblent pour le duc et la duchesse de Cambridge, qui entament la deuxième moitié de leur "Royal Tour of Canada 2011" avant de rallier vendredi la Californie le temps d'un week-end. Après avoir eu droit lundi à une cérémonie rituelle Mi-kmaq, une initiation aux traditions locales, un atelier culinaire et gastronomique à base de homard cuit sur un brasier à même la plage ou encore une course en bateau-dragon, le prince William et la ravissante Catherine ont poursuivi leur périple aux allures de classe verte, mardi 5 juillet 2011.
La duchesse Catherine de Cambridge renonce au street hockey, mais encourage son champion !
Arrivés à Yellowknife dans la soirée du lundi 5 pour leur étape dans les Territoires du Nord-Ouest, William et Kate ont d'abord été accueillis sur le tarmac par deux bambins portant des fleurs à leur intention. Ce n'est que le lendemain, mardi en fin de matinée, qu'ils ont été officiellement reçus par la province, à l'occasion d'une cérémonie de bienvenue publique. Cette escale dans les Territoires du Nord-Ouest devait essentiellement se concentrer sur les liens forts entre les aborigènes de la région et leurs concitoyens d'autres cultures, et le couple ducal a vite été mis dans le bain, conduit par un joueur de cornemuse et accueilli par des aborigènes des tribus dénées en tenue traditionnelle au Somba K'e Civic Plaza, pour y prendre part à différentes activités musicales et traditionnelles, mais aussi sportives : le prince William a pu mettre à profit ses aptitudes de joueur de polo (il prendra part dans quelques jours, lors de leur déplacement en Californie, à un match caritatif) en jouant au street hockey avec des jeunes gens de la ville, crosse à la main et sourire aux lèvres. Encore une fois, l'enthousiasme du prince de Galles et de sa belle n'étaient pas feint, et a ravi les spectateurs : "Vous comprenez bien que vous allez devoir en laisser passer un ?", a-t-il plaisanté avec le gardien adverse. Plus sérieusement, il ne manqua pas de vanter les mérites de la région : "Nous sommes ici depuis à peine 12 heures et nous avons déjà senti le potentiel extraordinaire de cette région. Cet esprit irrépressible d'aventure qui marque le peuple des Territoires et qui est caractéristique de cette terre."
La surprise vestimentaire de la belle Kate Middleton
La duchesse Catherine de Cambridge, même si elle s'est vu offrir un maillot de hockey rouge floqué "Cambridge, numéro 1" et a un passé scolaire de solide hockeyeuse, s'est contentée, blâmant ses talons hauts, d'effectuer la mise en jeu de la balle, laissant admirer son élégance vestimentaire du jour. Et là, suprise : pour la première fois depuis le début de cette visite officielle, la douce Kate a délaissé créateurs britanniques ou canadiens, auxquels elle avait jusqu'alors intelligemment rendu hommage dans ses tenues (le summum étant son ensemble Erdem Moralioglu, un Anglo-Canadien !), pour préférer une robe crème signée de la Danoise Malene Birger. Un choix que personne n'aurait osé lui reprocher, assorti à ses escarpins fétiches LK Bennett, tant il lui conférait une allure admirable. Mais c'est un petit événement, car si la jeune femme de 29 ans ne se prive pas de porter des pièces de chez Zara, c'est vraisemblablement la première fois qu'elle choisit une marque non britannique pour une apparition officielle. Une tenue très smart qui ne l'a pas empêchée, plus tard, de s'activer pour planter un arbre en l'honneur de leur venue.
La grande aventure dans le grand Nord... et un moment d'intimité magique
Après avoir assisté en début d'après-midi à une séance de l'assemblée législative des jeunes, siégant autour d'une impressionnante peau d'ours, William et Kate, dans une tenue plus décontractée, ont emprunté un hydravion pour se rendre au lac Blachford, où un sacré programme les attendait et où on les a vus poser vêtus d'un sweat-shirt des Rangers canadiens (le rouge, couleur du drapeau, était décidément à l'honneur) - le prince a reçu le titre honorifique de Canadian Ranger en novembre 2009. Surtout, ils ont pu savourer la beauté des paysages sauvages du grand Nord canadien, et s'immerger dans la vie et les us des Natifs nord-américains (mais aussi dans leurs pantoufles : Kate était ravie de la paire de mocassins traditionnels offerte par la Ranger Joanne Tetlichi) : visite d'un tipi traditionnel, atelier fumage de peau et de viande de caribou, initiation aux herbes médicinales, découverte des objets sacrés, des sports arctiques, des musiques et danses tribales... Et, après avoir fait la course la veille en équipage sur le lac de Dalvay, ils ont cette fois glissé en canoë sur le lac Blachford, rame à la main, en compagnie du doyen de la tribu, Francois Paulette. Le prince William avait réservé une belle surprise à son épouse : quelques heures d'intimité sur un ilôt sauvage, Eagle Island. Le canoë les y a débarqué pour quelques heures sans les conseillers, les assistants ni même les gardes du corps. Festin de baies sauvages, de pain bannock et de steaks de caribou cuits au feu de camp, coucher de soleil dans l'un des lieux les plus préservés du monde, un moment d'un romantisme absolu. Idéal pour se retrouver, au beau milieu du marathon médiatique.
Le duc et la duchesse de Cambridge doivent désormais se rendre jeudi après-midi à Calgary pour la suite et la fin de leur périple au Canada. A l'origine, Kate et William s'étaient réservés une parenthèse romantique dans les Rocheuses mercredi et jeudi matin, mais ont finalement décidé d'y renoncer pour se rendre à Slave Lake, une ville de l'Alberta ravagée par un feu de forêt le 15 mai dernier qui a vu l'évacuation de ses 7 000 habitants et la destruction d'une partie des bâtiments, dont ils souhaitent panser les blessures. Pour leur première visite officielle à l'étranger en couple, ils prouvent qu'ils connaissent le job et le font avec coeur. Tout à leur honneur.
G.J.