C'est une affaire qui n'a pas fini de faire couler de l'encre. Depuis la venue de Marine Lloris à la polyclinique Saint-Jean, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) pour un problème d'allergie, c'est une véritable guerre des mots entre la femme d'Hugo Lloris et l'établissement médical. Après que Marine Lloris s'est plainte une première fois il y a quelques jours, la clinique a pu donner sa version des faits dans un article du Figaro, avant que la mère de trois enfants ne réplique sur ses réseaux sociaux et visiblement, elle avait encore des choses à dire.
Dans sa story sur Instagram (qui est à retrouver dans le diaporama), Marine Lloris a publié sa version des faits dans un long message. "Je l'affirme sans aucune ambiguïté. Je me suis rendue à la clinique pour la gestion d'une allergie évolutive dans la nuit du 29 au 30 juin. À mon arrivée, il y avait une seule patiente en salle d'attente. Je me suis présentée à l'accueil, j'ai expliqué mon problème. Les deux personnes présentes m'ont demandé mon numéro d'assurée sociale. Étant résidente en Angleterre, je ne possède pas de numéro d'assurée sociale", raconte-t-elle, avant de poursuivre : "J'en ai immédiatement informé mes interlocutrices qui m'ont répondu ne pas pouvoir me recevoir et me soigner faute de numéro d'assurée sociale et pas de secrétaire pour prendre mes infos."
Je ne peux pas accepter que la direction de la clinique réécrive l'histoire
Très remontée, Marine Lloris affirme avoir été laissée seule par la suite. "Je n'ai été vue par aucun personnel hospitalier, infirmier ou médecin. On ne m'a pas laissé d'autre choix que celui de partir. À aucun moment, je n'ai eu à décliner mon identité, manifester la moindre impatience ou réclamer le moindre passe-droit", précise-t-elle, avant d'assurer n'avoir pas joué de son statut pour obtenir "un traitement privilégié". Celle qui était présente à la Coupe du monde au Qatar pour soutenir son mari revient ensuite sur les propos de la directrice de la clinique dans le Figaro : "Je ne peux pas accepter que la direction de la clinique réécrive l'histoire." Elle suggère ainsi de regarder les caméras de vidéo-surveillance pour dissiper tout doute.
"Qu'il y ait un manquement dans le processus de gestion de l'arrivée des malades est une chose, que la direction de la clinique m'attaque personnellement et remette en doute ma parole pour le justifier est aussi grave qu'indigne", conclut Marine Lloris.