L'état des relations entre le prince Harry et le reste de la famille royale britannique n'est plus un secret pour personne. Depuis son départ en Amérique avec Meghan Markle, où ils vivent désormais à Los Angeles dans le quartier de Montecito avec leurs deux enfants, Archie, 4 ans et Lilibet, 2 ans, le prince Harry s'est mis à dos presque tous les membres de la famille royale, à l'exception de ses cousines, Eugenie et Beatrice. Il faut dire que les nombreuses révélations faites dans les documentaires, les livres et les interviews ont de quoi mettre en colère le clan Windsor.
La rupture est consommée depuis maintenant plusieurs mois (pour ne pas dire des années) mais l'heure de la réconciliation pourrait finalement avoir sonné. En cause ? L'annonce choc faite par le palais de Buckingham, ce lundi 5 février : "Lors de la récente opération du roi pour une maladie bénigne de la prostate, un problème a été décelé. Les tests effectués ont permis d'identifier une forme de cancer. Sa majesté a entamé aujourd'hui le début de traitements réguliers" est-il précisé.
À la suite de cette annonce, l'inquiétude a fini par gagner les fans de la couronne et les chefs d'État du monde entier. Les messages d'encouragement et de soutien ont plu sur la toile, à l'image de celui d'Emmanuel Macron, avec qui Charles III s'est montré très complice au mois de septembre dernier lors de sa visite avec Camilla sur le sol français.
Mais il y a un détail qui met la puce à l'oreille concernant la gravité de la situation : le retour impromptu du prince Harry dont des photos lors de son arrivée à l'aéroport de Los Angeles ont été dévoilées par The Sun.
Comme précisé par les médias britanniques, le fils cadet du roi d'Angleterre arrive à Londres ce mardi 6 février, au lendemain de l'annonce choc. Le retour de Harry en urgence est-il un signe que la santé du roi Charles III est plus en danger que ce que l'on pense ? Stéphane Bern s'est confié sur le sujet.
Celui qui connaît sur le bout des doigts toutes les monarchies du monde a donné son avis dans une interview accordée à Paris Match. Et s'il n'a pas masqué sa surprise et son choc d'apprendre que le fils d'Elizabeth II était atteint d'un cancer, il est aussi surpris par le come-back du prince Harry : "Cette annonce est presque aussi surprenante que celle de la maladie du monarque. A Londres, ça ne s'est pas vu depuis le couronnement ! Et cela en dit long sur l'onde de choc ressentie au Royaume-Uni. La famille royale se réconcilie autour du lit du roi."
S'il admet que l'annonce du palais de Buckingham marque un tournant dans les méthodes de communication de la monarchie, le fait de ne pas avoir de précisions concernant le cancer de Charles ne le surprend pas. S'il n'a pas de détails sur la gravité de la situation, il admet que c'est l'effervescence autour de l'annonce qui "rend les choses dramatiques" : "Même Washington a réagi... Des médias britanniques, aux habitants, en passant par le monde politique, tout le monde est sous le choc outre-Manche, où une véritable union nationale se met en place pour sauver le roi."
Charles III peut être certain d'une chose : s'il a longtemps été la bête noire des Britanniques après avoir fait souffrir la princesse Diana au cours de leur mariage, il a désormais tout leur soutien dans cette période très délicate de son début de règne. God save the King.