Dans la guerre que se livrent les trois enfants d'Alain Delon dont l'état de santé est de plus en plus fragile à 88 ans, Anouchka avait fait des déclarations fracassantes dans les pages du magazine ELLE sorti le 22 février dernier. La fille de l'icône sacrée du cinéma et de l'ancien mannequin Rosalie van Breemen tenait à se défendre des accusations portées par son frère Alain-Fabien et son demi-frère - dont la mère est Nathalie Delon -, Anthony. Ces derniers lui reprochaient de vouloir emmener leur père en Suisse pour être moins taxée sur son héritage, alors que son père a toujours souhaité finir sa vie dans le Loiret, à Douchy, ce que ses fils ont souhaité faire respecter. Anouchka a fait des reproches très durs auxquels l'aîné de la fratrie a fini par réagir sur Instagram.
Après quelques stories sur Instagram qui ressemblaient plus à des humeurs face aux déclarations de celle qui se présente comme la "préférée" du Guépard, Anthony Delon a saisi son compte pour un message très détaillé. Il reprend notamment les points que la comédienne a dénoncé. Elle a ainsi confié que "Anthony et Alain Fabien n'ont jamais eu le courage de l'affronter entre quatre yeux", ce à quoi l'homme d'affaires, écrivain et acteur répond : "je n'ai pas attendu après toi pour régler mes problèmes avec le père, je ferraillais déjà que tu n'étais pas encore née."
Puis, il s'attaque au sujet brûlant des armes à feux. Anouchka Delon rapportait dans ELLE que ses frères se "baladaient armés dans la maison". De quoi provoqué l'ire d'Anthony Delon : "tu as passé l'été à tirer au glock avec ton chouchou, ex GIGN et chef de la sécurité de Douchy, pour enfin ramener le pistolet chez toi à Geneve 'en souvenir de papa'. Pour quelqu'un qui a horreur des armes, tu semblais bien vaillante et 'douée' selon lui." En ce qui le concerne, il a posé les armes depuis longtemps, retenant les leçons de ses erreurs de jeunesse.
Vient la question des photos Instagram. Anouchka Delon, qui a toujours posté régulièrement des photos de son papa sur son propre compte, l'a reproché à son frère Anthony dans ELLE, arguant que les clichés impudiques le montraient affaibli. Il rétorque de son côté : "Depuis qu'il est souffrant, je ne l'ai jamais fait! Ou alors de dos. En revanche, tu ne t'es pas privée, la dernière en date le 31 Décembre, avec un journal pour faire foi."
Anthony Delon aborde également l'appartement du 16e arrondissement qu'occupe sa petite soeur et qui est au nom d'une société dont l'achat aurait posé un problème à l'aîné des Delon d'après ce qu'elle a pu dire dans ELLE : "J'y ai contribué pour que l'on puisse te l'acheter, en prenant une part a mon nom, que je t'ai rétrocedé il y'a 3 ans pour la mettre au nom de ton fils Lino. Si cet achat m'avait posé problème comme tu sembles l'affirmer, je vous aurais envoyé bouler des le début."
Dans les pages de la revue ELLE, Anouchka Delon avait consacré aussi beaucoup de mots à l'affront d'avoir été enregistrée à son insu par son frère Alain-Fabien qui a dévoilé ses paroles sur Instagram, regrettant le manque de respect de celui avec qui elle a grandi, Anthony Delon soutient son cadet en estimant que des millions de gens ont pu l'entendre "parler a un père vulnérable, fragile, de lui faire peur en le culpabilisant pour en tirer un avantage". Dur à assumer...
Anthony Delon regrette cette escalade familiale alors que tout aurait pu être réglé si l'on avait suivi les volontés d'Alain Delon. La justice, qui a par ailleurs classé sans suite les plaintes de la fratrie sur l'autre sujet épineux de la relation d'Alain Delon avec Hiromi Rollin, a tranché concerné la gestion de la santé fragile du héros de Borsalino, placé sous sauvegarde : c'est un mandataire judiciaire qui doit maintenant assister l'acteur "pour son suivi médical et quant au choix des praticiens assurant son suivi".
Il conclu "Je comprends ton amertume. A la finale, papa finira ses jours a Douchy, contre ton gré, toi qui n'a même pas eu la reconnaissance du ventre envers celui " qui t'a tout donné. " Aujourd'hui il sera redéfini résident français, c'est une certitude. J'en suis navré pour toi.
Je ne peux m'empêcher de penser que si au lieu de tenter de le déraciner par " tous les moyens légaux " pour l'emmener en Suisse, seul, dans un endroit ou il n'a jamais mis les pieds et ce pour ton intérêt personnel et un avenir que tu rêvais encore plus opulent, tu avais simplement respecté ses dernières volontés.
En serions nous là aujourd'hui...