Son interview du 4 janvier a déclenché la guerre dans la famille ! Alors que tout le monde le pensait en accord avec son petit frère Alain-Fabien et sa petite soeur Anouchka après leur plainte commune contre Hiromi Rollin, la dame de compagnie de leur père Alain Delon, Anthony Delon a pris ses fans par surprise en annonçant, dans une longue interview, qu'il avait déposé une main courante contre sa soeur le 7 novembre dernier.
Une douloureuse décision, selon lui, prise après des découvertes glaçantes. "Elle ne nous a pas laissé le choix ! Ma soeur ne nous a pas informé mon frère et moi qu'entre 2019 et 2022, mon père avait été soumis à cinq tests cognitifs lors de ses visites, médicales en Suisse et qu'il n'en a réussi aucun", a-t-il en effet confié pendant son interview, accusant également sa soeur d'être finalement la complice d'Hiromi Rollin, accusée d'abus de faiblesse.
"Ce qui pour moi est grave, c'est que, connaissant les agissements de Mme Rollin, elle nous ait dissimulé la détresse dans laquelle se trouvait notre père. En gardant le silence, elle l'a clairement mis en danger. Pour moi, cela la rend indirectement complice de tous les abus et violences dont il a été la victime", a-t-il également lancé dans l'entretien.
En utilisant des mots forts pour qualifier la mère du petit Lino : "Durant plus de neuf mois, ma soeur m'a retenu d'intervenir, je comprends maintenant pourquoi. D'un point de vue moral, c'est abject. [...] Une personne qui est capable de manipuler sa famille comme elle l'a fait est capable de tout".
La trentenaire n'a pas tardé à réagir. Si elle dit "n'être au courant que d'un ou deux tests - d'après nos informations il y a bien 5 tests -, l'un pratiqué quelques semaines après l'AVC de juillet 2019 et l'autre six mois plus tard, puis d'autres chaque 6 mois...", la jeune femme a expliqué à son frère, selon lui, que ses oublis étaient dus à sa grossesse, qui s'est terminée début 2020. Un argument qui ne convient pas à son frère, convaincu que cela "n'excuse pas tout".
Mais c'est surtout de manière officielle que la jeune femme n'a pas tardé à réagir. Dans la soirée du 4 janvier, Anouchka Delon a en effet annoncé, via son avocat, qu'elle portait plainte pour "diffamation", "dénonciation calomnieuse", "menaces" et "harcèlement" contre son frère. Rapidement, leur père, âgé de 88 ans, a quant à lui annoncé par un communiqué son intention de déposer une plainte contre son aîné, avec qui les relations ont souvent été tendues.
"Extrêmement choqué par le déballage médiatique orchestré par son fils Anthony", l'acteur accuserait - selon ce communiqué - ce dernier de vouloir "nuire" à sa fille Anouchka et à la "relation unique" qu'ils ont ensemble. "Qu'il me foute la paix, et qu'il foute la paix à ma fille", lançait il dans le communiqué, dénonçant également "l'agressivité de son fils Anthony".
Un "communiqué abject" pour le père de Loup (27 ans) et Liv (22 ans), qui soupçonne sa soeur d'en être à l'origine : "Ma soeur, qui pas plus tard que ce midi, s'est porté au chevet de notre père pour lui jeter le Paris Match au visage et lui faire signer un communiqué abject. Je sais que mon père a signé ce torchon sans en prendre la mesure, très certainement sans même le lire, lassé par tous ces conflits qui l'épuisent. Elle n'aurait pas dû...", a-t-il expliqué dans un communiqué à son tour.
Un épisode que lui aurait raconté par une personne présente : "Je sais qu'Anouchka est arrivée à 12h33 et est repartie à 14h20, 'mission accomplie'. Elle n'a même pas pris la peine de rester au moins la journée avec lui après lui avoir infligé ce stress supplémentaire. Ça en dit long sur l'humanité, l'empathie et la reconnaissance dont elle fait preuve à l'égard de celui qui lui a tout donné", a-t-il dénoncé.
Et confirmé par Alain-Fabien Delon dimanche 7 janvier. Resté silencieux après les différentes joutes médiatiques de son demi-frère et de sa grande soeur, le benjamin de la famille a décidé de sortir du silence en voyant sa soeur invitée très spéciale du JT de 20h. "Tu as ouvert la boite de Pandore", a-t-il accusé. "Vendredi soir 21:30. Papa et moi dinons. 'Bodyguard' entre dans la cuisine pour me dire que ma soeur arrivait deux minutes après. Le stress m'envahit, en voyant la voiture avec son chauffeur passer le portail. Le jour d'avant elle était venu réveiller papa dans son lit médicalisé après être revenue en trombe du 'Fouquet's' (normal quand on est Présidente), avec le Paris Match en main. Pour repartir 2 heures après mais le mal était fait", raconte-t-il.
Décrivant son père comme "affaibli", "anxieux" et ayant "du mal à parler", il a d'abord accusé son aînée de "balancer ses mots et ce venin avant de dormir" et "de lui mettre toute cette négativité en tête". Avant de lâcher une bombe : un enregistrement secret de sa soeur parlant à son père avec énervement et agacement après les accusations d'Anthony.
"Je suis fatiguée, papa, je suis fatiguée et énervée. Moi on est en train de m'enterrer et toi on est en train de te prendre pour un débile. Faut que tu te méfies papa, toi un débile, moi une conne, une fille qui manipule son père. Le piège va se refermer sur toi", accuse-t-elle à son tour. "Moi je me démerde, quoi. Je vais en prendre plein la gueule. J'en prends déjà plein la gueule. A la télé, toute la journée. On me défonce, sur BFMTV, CNews. Que je te manipule, que t'es gâteux, qu'Anthony va te mettre sous tutelle", lui explique-t-elle, alors que l'acteur ne répond pas et semble très faible. Une voix et un discours qui ne correspond pas au ton de son interview à TF1. De plus, Anthony n'a jamais demandé que son père soit mis sous tutelle, c'est le procureur de la République qui, dans son rapport classant sans suite les plaintes de la famille Delon et la plainte d'Hiromi Rollin, conclut que le discernement de l'acteur est aboli - suite à un rapport d'un expert judiciaire - et qu'il va demander "la protection judiciaire de l'acteur." Jeudi 11 janvier, c'est finalement Maître Laurence Bedossa qui demande à la justice l'ouverture "d'une procédure de mise sous protection judiciaire" de l'acteur.
La publication d'Alain-Fabien a en tout cas été saluée par Anthony Delon, qui a remercié son cadet d'avoir "fait tomber le masque de la perfidie". Dans sa première interview, le quinquagénaire avait d'ailleurs déjà couvert son frère de compliments : "Il est très présent. Il s'occupe d'ailleurs très bien de lui. Je pense que mon père avait besoin de cela", avait-il expliqué. Alain-Fabien Delon a d'ailleurs confié que le quoditien à Douchy était loin d'être facile : "Je suis en train de me perdre ici... Je suis tout seul la plupart du temps à essayer de rafistoler une maison où tout est cassé, où l'électricité ne marche pas", a-t-il confié dans le Paris Match publié le 11 janvier. "Je suis toute la journée en train de gérer des employés, les états d'âme des uns et des autres, gérer mon père qui me demande sans cesse si on est le matin ou le soir."
Pourtant né comme elle de l'union entre Alain Delon et Rosalie Van Breemen, Alain-Fabien Delon a donc décidé de prendre parti pour son frère aîné. Il a même annoncé, le 9 janvier 2024 sur BFMTV, qu'il déposait une plainte contre Anouchka "pour abus de faiblesse et pour un nombre incalculable d'autres choses". Une information qu'a confirmée le parquet de Montargis. La plainte a été déposée le 22 décembre auprès de la brigade de gendarmerie de Château-Renard dans le Loiret. Il faut dire que lors de son passage au 20h de TF1, la jeune maman n'a pas été tendre avec son aîné : "Je pense qu'Anthony doit vraiment être en souffrance pour agir comme ça. J'ai l'impression qu'on me fait payer la confiance que mon père me porte. On a énormément confiance l'un en l'autre. C'est comme ça. C'est mon fardeau à moi", a-t-elle déclaré, assurant qu'elle porterait "bien évidemment plainte".
"C'est une horreur de porter plainte contre son propre frère. C'est terrible. Je ne pensais jamais arriver à quelque chose comme ça dans ma vie. Il m'oblige à le faire pour ma famille", a-t-elle déclaré, niant également les accusations de son frère qui avait estimé que la jeune femme avait sûrement agi de la sorte, pour faire partir son père en Suisse afin de s'exonérer d'impôts sur l'héritage.
"Ce n'est pas une question d'argent. Quand j'ai appris que cet article sortait dans Paris Match, la veille de sa sortie, j'étais au restaurant avec mon fils et mon mari, et j'ai eu envie de me tuer. Je vous le dis parce que c'est quelque chose qui m'empêche de dormir depuis trois jours. Je refuse qu'on me salisse comme ça, qu'on me traite de manipulatrice, de menteuse, ou de je ne sais quoi", a-t-elle conclu.
Mais les relations entre les frères et la soeur semblaient tendues depuis plus longtemps : s'ils avaient accepté de co-signer la plainte contre Hiromi Rollin, Anthony et Alain-Fabien n'auraient jamais été très proches de l'épouse de Julien Dereims : "Je n'étais pas vraiment proche d'eux avant ce 5 juillet. Eux se connaissent parfaitement parce qu'ils ont grandi ensemble mais moi je les ai rencontrés sur le tard. L'affaire Rollin a au moins eu ce bénéfice de m'avoir donné l'opportunité d'apprendre à les connaitre", avait expliqué Anthony dans l'interview de Paris Match.
Et quant à Alain-Fabien, qui a reçu le soutien de son ex-compagne Capucine Anav, son avocate a été claire. "Elle maltraite énormément son frère, Alain-Fabien. Pas physiquement mais elle le méprise totalement. Ce n'est pas une soeur. Il n'y a aucun affect de sa part", a-t-elle affirmé. Et la guerre ne semble pas être sur le point de se calmer.
La seule satisfaction de toute cette affaire c'est qu'il est maintenant certain qu'Alain Delon va rester à Douchy, où il vit pour l'instant avec son fils Alain-Fabien, viré par ultimatum de l'appartement parisien de l'acteur par sa propre soeur Anouchka, ce qui est son voeu le plus cher et sa volonté.