A 39 ans, Isabelle Ithurburu impressionne chaque semaine les fans de rugby : fraîche, drôle et dynamique, elle connait ses sujets sur le bout des doigts et ses analyses font souvent mouche. Très appréciée des téléspectateurs, elle s'est aujourd'hui réconcilié avec le petit écran, elle qui y a vécu une première expérience difficile : en 2007, elle avait en effet été candidate pour La Nouvelle Star... et n'en garde pas un très bon souvenir !
Plutôt traumatisée par ce souvenir qu'elle décrit comme "une souffrance" dans le nouveau numéro du magazine Gala, elle se souvient parfaitement du déroulement des événements. "J'étais choriste dans le groupe de mon frère Sébastien, alors des amis m'ont inscrit en mode 'on va rigoler'... Moralité, je me suis vautrée en direct, d'autant qu'en plus il fallait danser. Bref, le stress m'a étouffée et j'ai fini en apnée à Baltard", raconte-t-elle, encore touchée aujourd'hui par cette expérience un peu folle.
Mais qui ne lui a pas donné envie de s'éloigner de la télévision ! Quelques années plus tard, alors que la chaîne Infosport cherchait des journalistes, elle tente un deuxième passage devant la caméra... qui ne sera pas vraiment concluant non plus, surtout pour elle. "Encore des images que je ne voudrais plus jamais revoir. Je donnais l'impression d'avoir 12 ans, j'étais couverte de plaques rouges et quant à mon accent du sud-ouest, une blague !" explique-t-elle en rigolant.
Aujourd'hui, la jeune femme a réussi à apprivoiser la caméra et met un point d'honneur à toujours satisfaire les téléspectateurs, plutôt exigeants. Et n'hésite pas à répondre à ceux qui pourraient la critiquer. "On ne va pas se mentir, le fait que je sois une femme continue d'en gêner certains, mais de moins en moins nombreux, note-t-elle. Ils manifestent leur bêtise sur les réseaux et ne méritent aucune réponse en retour. En revanche, je prends toujours soin de répondre à ceux qui, ponctuellement, peuvent être critiques, mais toujours polis, envers un commentaire. Cela fait partie du jeu, et il faut savoir reconnaître qu'on a pu se tromper. Même si ça pique".
Une réponse pleine de franchise pour la journaliste, parfaitement intégrée dans le groupe Canal +, où elle se voit bien rester encore plusieurs années. En revanche, plus question pour elle de chanter, "sauf des berceuses, j'ai un grand répertoire", et seulement à sa fille Mia, bientôt 4 ans dont le papa, Maxim Nucci est musicien.