À la belle étoile est un film qui vient de sortir aujourd'hui au cinéma, et qui retrace l'incroyable parcours de Yazid Ichemrahen, un chef pâtissier français qui, après avoir été élevé entre famille d'accueil et foyer, s'est forgé un caractère indomptable pour accomplir ses rêves et notamment remporter en 2014 le titre de Champion du monde des desserts glacés. Un long-métrage sur lequel Jamel Debbouze était co-producteur. Le mari de Mélissa Theuriau (avec qui ils sont parents de Léon et Lila, ndlr) s'exprimait d'ailleurs sur ce projet en décembre 2021 sur Instagram, alors qu'il était visiblement en plein tournage.
En observant le parcours de Yazid Ichemrahen, Jamel Debbouze doit probablement penser au sien, lui qui a également vécu des moments difficiles dans sa vie, à commencer par son accident à la main. Pour rappel, il a été percuté par un train à l'âge de 15 ans et a par conséquent perdu l'usage d'un bras. A-t-il alors un jour songé à se faire poser une prothèse pour retrouver une mobilité à cet endroit-là de son corps ?
"Jamais de la vie !", confiait-il au Parisien en 2015, avant d'ajouter : "En revanche, s'il y avait un bras bionique pour 40 euros, je prends [rires]. Pour mettre une prothèse biomimétique, il faut être amputé, alors retirer mon bras... non merci. En revanche, s'ils libèrent les cellules souches, je serais curieux d'essayer. C'est assez incroyable comme avancée".
J'ai pris ma douleur à crédit
L'acteur avait également profité de cet entretien avec le quotidien régional pour revenir sur les instants qui ont suivi l'accident, et sur la manière dont il en a fait sa force par la suite.
"J'ai eu la chance extraordinaire de ne pas me rendre compte [que c'était la fin de tout, ndlr]. Quand le médecin est venu et m'a appris que je ne pourrais plus bouger le bras, il avait des stylos dans sa poche. Je lui ai demandé de m'en prêter un et je me suis immédiatement mis à écrire de la main gauche. Sans réfléchir, j'ai pris ma douleur à crédit. J'ai fait ma rééducation durant presque deux ans dans un centre du 14e arrondissement, et j'ai vu des gens qui ne pouvaient s'exprimer qu'avec leurs paupières. Là, je me suis senti très bien, très en forme. J'étais heureux de vivre, je n'étais plus handicapé", avait-il alors témoigné.
Depuis, c'est donc avec une main dans la poche qu'il s'est fait connaître. Une particularité qui fait partie intégrante de son histoire...