La nouvelle est tombée le 23 juin dernier et a ravi le monde entier : Albert de Monaco s'est fiancé à sa douce Charlene Wittstock, sa compagne depuis quatre ans.
S'il s'est exprimé avec amour dans Nice Matin il y a une dizaine de jours, Patrick Poivre d'Arvor a reçu toutes les confidences du souverain durant un entretien qui sera diffusé le 12 juillet prochain, sur France 2 à 22h15.
Albert dévoile tout
Cette semaine, Le Point publie en exclusivité quelques extraits de cette interview, dans laquelle il s'est livré en toute sincérité. Concernant ses aspirations professionnelles lorsqu'il était enfant, il a révélé avec humour : "Je crois que lorsque j'étais vraiment très jeune, j'avais dit que je voulais être cowboy ou soldat !" Le fils de Rainier III et de Grace Kelly, attiré par le monde artistique, aurait aimé toucher de plus près au métier d'acteur, mais son destin en a décidé autrement dès sa naissance : "C'est vrai que ce monde m'a toujours fasciné et j'étais souvent sur des tournages. J'ai même eu un petit rôle sur un film que faisaient des amis au Mexique, il y a plus de dix ans maintenant. Mais je n'ai jamais pensé faire une carrière. Je pensais que mon devoir était ailleurs."
Albert a révélé que son père, décédé le 6 avril 2005, avait été très sévère avec lui. "Quelques fois, ça a été un peu redhibitoire, mais, pour aborder des moments difficiles, il a toujours été de bon conseil. Il m'a dit que lui ne réfléchissait pas trop avant de prendre la parole. Je l'ai suivi en cela, il ne faut pas trop ressasser avant d'agir."
Celui que nous connaissons timide et secret a révélé avec aplomb avoir été blessé par certaines attaques envers la principauté et la famille royale, inévitables lorsque l'on est publiquement exposé. A propos d'un journaliste, qui avait qualifié Monaco de "rocher d'opérette", il a expliqué : "Il a fallu faire passer le message que la principauté n'était pas uniquement le palais, le Rocher, le casino ou le tourisme de luxe, mais qu'il y a une réalité économique, sociale, culturelle, sportive, environnementale qui est tout autre. C'est celle-là qu'il faut mettre en avant." Il a poursuivi : "J'ai été navré comme tout le monde dans ma famille lorsqu'il y avait une image de mes soeurs déformée ou des propos eux aussi déformés, parfois même inventés."
Côté vie de couple, il a confié avoir pris son temps pour se décider à épouser celle qu'il aime depuis 2006, et que cette réflexion avait été réellement nécessaire. Celui qui est père de la récente diplômée Jazmin Grace Rotolo, 18 ans (née de son histoire éclair avec Tamara Rotolo) mais également d'Alexandre Coste, bientôt 7 ans (issu d'une relation avec l'hôtesse de l'air Nicole Coste) a affirmé : "Il est bien sûr dans notre intention de fonder une famille."
Une belle perspective pour le frère de Caroline et Stéphanie de Monaco.
L'Express noircit le tableau
Parallèlement, alors que le 12 juillet se rapproche (date du cinquième anniversaire de son accession au trône), L'Express a fait un point sur ses projets politiques, économiques et sa gestion du pays. Le son de cloche est différent et d'après le magazine... le bilan n'est apparemment pas fameux. Est cité Didier Laurens, ancien rédacteur en chef de Monaco Hebdo, qui déclare : "Le prince est un garçon plus intéressé par son plaisir que par l'État." Un discours qui rappelle, souvenez-vous, celui de Robert Eringer, cet ancien employé d'origine américaine, en guerre judiciaire contre Albert depuis l'an dernier.
Accablé par la crise - le chiffre d'affaires de la mythique Société des bains de mer (SBM, premier employeur de Monaco et société qui participe activement à l'industrie touristique de la Principauté) aurait reculé -, le prince peine apparemment à vendre le rêve que Monaco véhicule depuis toujours.
"Naguère, Claudia Schiffer, la reine des top-modèles, incarnait l'image de la principauté. Aujourd'hui, le plus glamour des nouveaux résidents est un ancien coureur cycliste, Eddy Merckx", écrit le magazine. "Il n'a pas l'envergure du rôle. Celle qui est formidable, c'est Caroline, mais une loi stupide lui interdit de monter sur le trône", ajoute Bernard Vatican, monégasque de naissance et opposant. Allez, on va dire que l'Express n'est pas content que l'interview soit publiée chez son concurrent Le Point, et que l'hebdomadaire a cherché un autre angle !
Les critiques et les choix politiques qu'il a faits, Albert en parlera dans le fameux entretien diffusé le 12 juillet au soir. Un documentaire à ne pas manquer pour comprendre un peu mieux qui est cet Albert au visage sympathique et au regard secret... Et ça sera à vous de vous faire votre propre opinion.
Laureline Reygner