C'est une histoire à dormir debout ! Lors d'une interview croisée, partagée avec Hugh Jackman pour le magazine Variety, Anne Hathaway a évoqué les caprices de certains réalisateurs avec lesquels elle a travaillé. Ces petites lubies, qui établissent l'ambiance de travail, qui vont de la simple interdiction de téléphones portables (avec Darren Aronofsky ou Denis Villeneuve) à la prohibition totale de chaises sur le plateau de tournage. C'est le cas, apparemment, quand on a l'opportunité de collaborer avec Christopher Nolan. Et la comédienne a justement eu cette chance à deux reprises, en 2012 dans The Dark Knight Rises et en 2014 dans Interstellar.
"Il n'autorise aucune chaise, a-t-elle expliqué. Je l'ai vécu deux fois. La raison pour laquelle il prend cette décision, c'est que si tu installes des chaises, les gens vont s'asseoir, et si les gens s'assoient, ils ne travaillent pas." Mais n'allez pas croire qu'Anne Hathaway soit fâchée avec Christopher Nolan. Au contraire : elle estime que son aversion pour les places assises n'est que le reflet du sérieux avec lequel il travaille. "Il fait des films incroyables, en termes de portée, d'ambition, de prouesses techniques et d'émotion, s'émerveille l'actrice de 37 ans. Son approche est l'une de mes favorites. C'est une telle source d'inspiration."
En dix-huit ans de carrière, Anne Hathaway a côtoyé de nombreux réalisateurs. Elle a été la princesse de Garry Marshall, la reine blanche de Tim Burton. Elle est actuellement à l'affiche de Dark Waters, de Todd Haynes, qui connaît une seconde vie puisqu'il est rediffusé dans les salles de cinéma depuis le déconfinement. Prochainement, la comédienne se frottera à un monument puisqu'elle incarnera l'un des personnages emblématiques d'Anjelica Huston dans le remake de Sacrées Sorcières, un film de 1990 adapté d'un roman de Roald Dalh. Le tout supervisé par Robert Zemeckis s'il vous plaît...