Dany Saval et Brigitte Bardot, connues pour leur engagement pour les droits des animaux, ont porté plainte mardi auprès du Procureur de la République à Paris pour "mauvais traitement sur animaux" contre deux femmes interpellées samedi, rapporte l'AFP, ce mercredi 13 avril, reprenant une information communiquée par la Fondation Brigitte Bardot.
Les deux femmes, d'origine lituanienne, ont été arrêtées en possession de vingt yorkshires "en mauvais état" et dont certains passeports étaient faux.
Cette plainte vient en soutien d'une première déposée par l'association Liza de Dany Saval, explique la Fondation créée par la célèbre chanteuse de La Madrague.
Parmi les constats effectués par les policiers, Dany Saval assure que les chiens étaient "déshydratés" et "entassés dans des sacs plastique comme des pommes de terre". "Je n'ai jamais été confrontée à une telle affaire", a confiée, ébahie, Dany Saval à l'AFP.
Les animaux ont été placés au sein de la Fondation Brigitte Bardot pour être pris en charge.
Dany Saval, également connue pour être l'épouse de Michel Drucker, s'indigne également du laxisme des pouvoirs publics face au trafic d'animaux, et souhaite de tout coeur que la justice prenne la décision de laisser les chiens sous sa protection.
De plus, Brigitte Bardot a lancé un appel aux hautes autorités gouvernementales : "J'appelle les ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture et le Préfet de Police de Paris à faire leur devoir et leur travail car ce trafic se passe sous le nez de tout le monde dans l'indifférence générale", dénonce l'ex-actrice, qui dénonce depuis 20 ans le commerce illégal de chiens qui sévit, notamment du côté des pays de l'Est.
Cette dernière s'investit depuis de longues années, via sa fondation, dans la lutte contre les maltraitances sur les animaux et contre la fourrure animale.
Le business Brigitte Bardot a connu une petite baisse de régime, ces jours-ci. Alors que Jean-Claude Lamy publiera le mois prochain une galerie de portraits intitulée Et Dieu créa les femmes, elle ne fera pas la couverture. La raison ? La fervente militante pour la cause animale réclamait 10 000 euros pour les droits d'exploitation de son image. Somme que le journaliste, auteur et producteur n'est pas prêt à payer.
Joachim Ohnona