Le pouvoir de séduction de Charles III n'a jamais été remis en question. En effet, avant que ce dernier ne séduise la princesse Diana, celui qui est aujourd'hui roi, depuis son couronnement le 6 mai dernier, avait déjà fait succomber Camilla Parker Bowles. S'il avait déjà entamé une liaison avec cette dernière, officiellement celui qui deviendrait par la suite le père de William et Harry était l'un des célibataires les plus convoités de la planète royale. "Naturellement 'décontracté', il rencontre du succès non seulement lors des soirées officielles, auxquelles il est tenu d'assister, mais aussi lors de certaines fêtes, au cours de toutes sortes de manifestations, et même sur les terrains de sport", écrit l'auteur de Charles III le mal aimé (éd. City).
Et la presse suit de près la vie sentimentale du fils d'Elizabeth II. À tel point que ses photos à Balmoral, en Islande ou au ski à Saint-Moritz sont scrutées notamment celles où Charles III apparaît avec des aristocrates ou des mannequins. Les tabloïds le fiancent alors avec des princesses étrangères, notamment une qui deviendra elle aussi son "épouse virtuelle" tant elle semble plaire à la presse : Marie-Astrid de Luxembourg. Pourtant, un bémol empêche la jeune aristocrate de faire la future reine d'Angleterre parfaite. Son charme, son excellente éducation, sa douceur et son illustre naissance qui la fait descendre des Nassau sont des qualités indéniables mais...
C'est la religion de la princesse du Luxembourg qui pose problème. En effet, Marie-Astrid de Luxembourg est catholique, "ce qui constitue un obstacle véritable en raison de l'acte de 1 700 régissant les mariages royaux", apprend-on dans l'ouvrage de Bertrand Meyer Stabley. À cette époque, le prince de Galles fait savoir la difficulté pour lui de trouver la perle rare. "Il faut avoir à l'esprit que lorsque l'on se marie dans ma position, la personne que l'on choisit pourra devenir reine un jour, a-t-il déclaré lors d'une interview. Il est donc nécessaire de préférer quelqu'un capable de tenir cette fonction... Le principal avantage lorsqu'on épouse une princesse ou un membre d'une famille royale est qu'elle sait en quoi cela consiste. Le seul ennui, c'est que j'aimerais épouser une Anglaise ou une Galloise."