Cet été, David Hallyday était poursuivi en référé - la procédure la plus rapide - par un artiste lyonnais qui l'accusait de plagiat. Cette procédure concerne le plus grand tube du fils de Sylvie Vartan et Johnny Hallyday, Tu ne m'a pas laissé le temps, sorti il y a 13 ans... Mercredi 9 octobre, dans un communiqué transmis à l'AFP, le rockeur de 47 ans se félicite d'un jugement en sa faveur.
"Le Tribunal de grande instance de Lyon a décidé de rejeter la demande de Monsieur Amamra. Il a relevé qu'un plagiat implique une ressemblance telle qu'il n'est pas nécessaire qu'elle soit constatée par un technicien. Par ailleurs, des expertises ont déjà été produites dans cette affaire et ne sont pas plus concluantes. Je constate que les juges ont rendu une décision sage et pleine de bon sens au regard de l'absence totale de ressemblance entre les deux morceaux. J'avais pleinement confiance en l'issue de cette procédure, du fait que j'ai toujours composé et écrit avec la plus grande sincérité, écrit David Hallyday. Malheureusement, je ne suis ni le premier, ni le dernier compositeur a être attaqué de la sorte. C'est une pratique courante par les temps qui courent", conclut l'artiste.
David Hallyday était poursuivi par un artiste du nom de Nacer Amamra. Il lui reprochait d'avoir repris plusieurs phrases, mot pour mot, de l'une de ses chansons, écrite sur le même thème en 1987 après la mort de son père, intitulée Tu nous laisses et déposée à la SACEM. Lors d'une conférence de presse, le plaignant s'était expliqué de cette procédure si tardive, 13 ans après la sortie du tube de David. Treize années nécessaires selon lui : "Le temps d'évacuer le choc et de construire un dossier solide."
Ce jugement est un souci de moins pour David Hallyday, tout récemment secoué par la mort de son parrain, Jean-Pierre Pierre-Bloch, emporté des suites d'une longue maladie. L'homme politique de 74 ans avait commencé sa carrière comme assistant personnel et manager de Johnny Hallyday dans les années 60. Des liens d'une infinie profondeur liaient les deux hommes. Aux obsèques, David était ému aux larmes.