La disparition de Delphine Jubillar serait-elle liée à un conflit conjugal ? C'est une piste étudiée par les enquêteurs, alors que les indices qui expliqueraient où est l'infirmière qui n'a plus été vue depuis le mois de décembre 2020 ne sont pas légion. Son fils aîné, Louis, a déclaré en audition avoir entendu ce soir-là une dispute entre sa mère et son père, Cédric. Deux voisines ont également fait part de leur témoignage aux gendarmes, ajoutant avoir entendu des cris et des aboiements de chiens - le couple a des sharpays nommés Oprah et Gnocchi. Cependant, leur parole n'a fait qu'ajouter du trouble à une enquête déjà bien complexe, explique RTL...
Les voisines des Jubillar, une mère et sa fille, ont confié aux autorités être en train de regarder le film Retour vers le futur 2 la nuit du 15 au 16 décembre 2020, quand elle ont entendu des cris de femme strident et des aboiements de chiens. "J'ai entendu des cris d'une femme, des cris stridents. C'était effrayant", a dit la voisine aux gendarmes. Ce que sa fille a confirmé : "J'ai rejoint maman qui fumait une cigarette et j'ai entendu les cris et des chiens qui aboyaient."
Ceci expliquerait cela ? L'une des avocates de Cédric Jubillar, incarcéré depuis le mois de juin 2021 pour homicide par conjoint, met en lumière des incohérences : les bruits entendus seraient intervenus avant que Delphine n'envoie un dernier message à son amant - elle était en instance de divorce. Elle souligne également que l'aîné du couple n'a pas entendu des cris d'un tel niveau. D'autres voisins n'ont rien remarqué non plus.
Depuis, les deux femmes ont fait évoluer leur récit. Alors qu'elles avaient expliqué ne pas être intervenues en entendant les cris par peur des chiens, elles ont précisé plus tard leur témoignage aux gendarmes : "En fait, il s'agissait de deux chiens qui se battaient et d'une femme qui tentait de les séparer." Ce que son mari Cédric n'a cessé de dire : sa femme est partie dans la nuit pour promener les chiens, sans qu'il l'est lui-même suivi.
Les faits relatés par ces voisines ne permettent donc pas d'établir quoi que ce soit. Cependant, d'autres membres du voisinages ont souligné que Delphine Jubillar ne s'occupait jamais des chiens en général et qu'elle avait peur du noir. De quoi ajouter encore plus de trouble dans cette affaire. L'analyse d'un véhicule blanc comportant des traces de sang pourra peut-être permettre d'en savoir plus à la fin du mois de mars.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.