Depuis bientôt un an, la disparition de Delphine Jubillar s'accompagne de nombreuses zones d'ombre. Car après avoir scrupuleusement inspecté le domicile familial et les alentours, les enquêteurs n'ont retrouvé ni son corps, ni les traces d'une éventuelle scène de crime.
Après avoir fouillé le domicile familial de fonds en comble une première fois, les autorités ont, en janvier 2021, à nouveau fait des recherches dans la maison en travaux du couple Jubillar. Mais cette fois, les policiers étaient non seulement en quête d'indices qu'ils n'avaient pas constatés la première fois mais également à la recherche d'une éventuelle trappe dans laquelle le corps de Delphine Jubillar aurait pu se trouver. "Début janvier, les experts de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale ont inspecté chaque centimètre carré du domicile. En quête d'une trace suspecte de sang, de fluide corporel ou de lutte. Ils ont aussi recherché une trappe ou un coffrage secret qui aurait permis de dissimuler le corps de Delphine Jubillar. Sans succès", pouvait-on lire dans les pages du Parisien, dans leur édition du 16 novembre dernier.
Une hypothèse pour le moins plausible pour des enquêteurs qui, face aux recherches infructueuses en extérieur, ont émis l'idée que le corps de la jeune infirmière pouvait être au sein même du domicile, caché dans une pièce dissimulée. À la fois peintre et plaquiste de profession, Cédric Jubillar est apparu comme le suspect principal puisqu'il aurait pu, selon eux, faire disparaître de corps de son épouse, infidèle, sans que cela ne se sache. Mais après ces recherches approfondies, aucun indice n'a été retrouvé.
Le 22 novembre prochain, Cédric Jubillar - actuellement incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses depuis le 18 juin dernier - devra répondre aux questions des magistrats sur le déroulé exact des événements de la soirée du 15 novembre 2020. Un interrogatoire en bonne et due forme qui devrait donner aux enquêteurs d'amples informations et potentiellement de nouvelles pistes de recherches pour ce dossier.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.