Pour présenter son autobiographie Casino d'hiver, Dominique Besnehard se livre devant les médias. Assistant de réalisateur, puis directeur de casting, agent de comédiens et enfin producteur, il se dévoile à travers ces pages mais aussi au micro des journalistes sur sa vie riche en rencontres. Il s'attarde notamment sur sa relation houleuse avec Ségolène Royal, dont il a été le conseiller. Dans Gala, il avoue qu'il a été d'autant plus blessé par leur conflit, qu'il a été amoureux d'elle.
Déjà devant Thierry Ardisson, sur le plateau de Salut les Terriens le 22 février, sur Canal+, Dominique Besnehard déclarait : "Ségolène, j'ai cru que c'était la plus belle rencontre de ma vie. Et finalement, cela a été l'une de mes plus grandes blessures. [...] C'est vrai que ça a été une déception. J'avais l'impression de lui avoir apporté quand même pas mal de choses. Mais c'est la façon dont ça s'est passé qui a été très violente. J'étais amoureux."
Un sentiment qu'il rapporte également dans Gala : "J'étais amoureux d'elle, de son trajet, de son destin. Son compagnon de l'époque, André Hadjez, a fait le vide autour d'elle. Mais ce sont surtout les Guignols de l'info qui ont mis à mal notre relation. Elle passait pour une marionnette entre mes mains. Je comprends pourquoi elle a choisi de m'écarter. Mais c'est la façon dont elle l'a fait qui m'a profondément blessé. Dans le cinéma, on s'explique. En politique, on tue. Ségolène n'est pas méchante, elle est mesquine, c'est pire !"
Le producteur de cinéma et la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, qui étaient inséparables il y a quelques années, ont brusquement mis fin à leur amitié, et la prise de position de Besnehard contre Montebourg n'y serait pas pour rien. En annonçant publiquement qu'il détestait Arnaud Montebourg, l'homme de cinéma a brisé la relation spéciale qu'il entretenait avec sa protégée. Rappelons que Ségolène avait répondu à ce commentaire par un communiqué de presse particulièrement cinglant qui demandait au célèbre producteur de cesser de s'attribuer un rôle politique et personnel à ses côtés et de se contenter du cinéma... Six mois après la "rupture", nouveau rebondissement : L'Express rapportait que Dominique Besnehard avait constaté que la subvention allouée au Festival du film d'Angoulême qu'il dirigeait serait revue à la baisse...
Les relations ne sont pas toujours simples, mais pour son 60e anniversaire le 10 février, il a pu compter sur la présence de l'ensemble de la profession pour l'honorer.
Retrouvez l'intégarlité de l'entretien dans le magazine "Gala" du 26 février