Florence Foresti à Paris le 7 juin 2012© Abaca
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Florence Foresti est, à l'aube des 40 ans, au sommet de la célébrité. Favorite dans le coeur des Français, l'humoriste a réalisé un carton avec son spectacle, Foresti Party Bercy. Les malchanceux qui ont raté son show peuvent se consoler avec le DVD dont elle fait la promotion à coups de vidéos délirantes, comme son déshabillage à la Charlize Theron, ou d'interviews très sympathiques. Pour le magazine Elle, elle se livre avec une sincérité rafraîchissante.
"La politique, je m'en fous", ou encore "pour exister, il faut être une salope", Florence Foresti n'est pas du genre à lisser son discours dans les entretiens. Star d'accord, mais elle veut rester elle-même et revendique le droit d'être comme elle est, avec les contradictions qui vont avec : "J'aime bien glander, et de l'autre, j'ai besoin d'être stimulée pour me sentir vivante. Du coup, je vise très haut car j'ai beaucoup d'ambition, et après, je suis bien dans la merde car je réalise que c'est vraiment haut pour ma petite personne."
Florence Foresti ne va pas parler de la situation politique de la France, mais celle des femmes est un sujet qui lui tient à coeur. Maman de la petite Toni, 5 ans, elle admet aimer s'occuper d'elle-même quand son enfant est chez son père. Ajoutant tout de suite que Toni lui manque énormément lorsqu'elle n'est pas avec elle : "Je milite simplement pour que la maternité ne soit pas une entrave à la vie de femme. Et je trouve qu'elle est glorifiée de telle manière qu'une femme sans enfant en devient forcément suspecte..." L'image de la femme dans les clips la met aussi très en colère : "Il y a des clips à la limite de la pornographie."
Avec la même franchise, elle dit clairement : "Etre une femme humoriste ne met pas tous les hommes à vos pieds. Nous ne déclenchons pas de délires comme nos collègues masculins. Par contre, beaucoup de filles essaient de coucher avec mes techniciens." Celle qui n'a jamais vraiment eu confiance en son physique remercie le public qui l'a beaucoup aidée à s'accepter : "J'aurais aimé être une très belle femme, car cela donne un pouvoir incroyable. [...] Moi j'ai 39 ans et j'aurai toujours cette blessure. J'essaie simplement de me supporter et de me rendre supportable aux yeux des autres." Supportable et parfois invisible : "Je suis très surprise que l'on m'arrête lorsque je fais mes courses, quand je ramasse les crottes de mon chien dans la rue." Oui, mais les gens attendent qu'elle le fasse de façon drôle comme dans son sketch avec Mélissa Theuriau, journaliste et femme de son grand ami Jamel Debbouze. Pour le moment d'ailleurs, pas de collaboration prévue avec celui qui joue avec elle dans Hollywoo, mais elle s'apprête à tourner avec Sylvie Testud, dans un film dont le titre provisoire est Les Morues.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Elle du 7 décembre
"La politique, je m'en fous", ou encore "pour exister, il faut être une salope", Florence Foresti n'est pas du genre à lisser son discours dans les entretiens. Star d'accord, mais elle veut rester elle-même et revendique le droit d'être comme elle est, avec les contradictions qui vont avec : "J'aime bien glander, et de l'autre, j'ai besoin d'être stimulée pour me sentir vivante. Du coup, je vise très haut car j'ai beaucoup d'ambition, et après, je suis bien dans la merde car je réalise que c'est vraiment haut pour ma petite personne."
Florence Foresti ne va pas parler de la situation politique de la France, mais celle des femmes est un sujet qui lui tient à coeur. Maman de la petite Toni, 5 ans, elle admet aimer s'occuper d'elle-même quand son enfant est chez son père. Ajoutant tout de suite que Toni lui manque énormément lorsqu'elle n'est pas avec elle : "Je milite simplement pour que la maternité ne soit pas une entrave à la vie de femme. Et je trouve qu'elle est glorifiée de telle manière qu'une femme sans enfant en devient forcément suspecte..." L'image de la femme dans les clips la met aussi très en colère : "Il y a des clips à la limite de la pornographie."
Avec la même franchise, elle dit clairement : "Etre une femme humoriste ne met pas tous les hommes à vos pieds. Nous ne déclenchons pas de délires comme nos collègues masculins. Par contre, beaucoup de filles essaient de coucher avec mes techniciens." Celle qui n'a jamais vraiment eu confiance en son physique remercie le public qui l'a beaucoup aidée à s'accepter : "J'aurais aimé être une très belle femme, car cela donne un pouvoir incroyable. [...] Moi j'ai 39 ans et j'aurai toujours cette blessure. J'essaie simplement de me supporter et de me rendre supportable aux yeux des autres." Supportable et parfois invisible : "Je suis très surprise que l'on m'arrête lorsque je fais mes courses, quand je ramasse les crottes de mon chien dans la rue." Oui, mais les gens attendent qu'elle le fasse de façon drôle comme dans son sketch avec Mélissa Theuriau, journaliste et femme de son grand ami Jamel Debbouze. Pour le moment d'ailleurs, pas de collaboration prévue avec celui qui joue avec elle dans Hollywoo, mais elle s'apprête à tourner avec Sylvie Testud, dans un film dont le titre provisoire est Les Morues.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Elle du 7 décembre