Alain Delon lors du Festival de Cannes 2013© BestImage
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Les propos d'Alain Delon sur la montée du Front national, qu'il dit "approuver", "pousser" et "comprendre", ont choqué la France. Le comité Miss France s'est désolidarisé rapidement de celui qui a abandonné son rôle de président à vie. Son propre fils aîné, Anthony, a jugé son père consternant, lequel l'a vite taclé en retour, estimant qu'il "ferait mieux de la fermer". La polémique s'est dissipée mais Jamel Debbouze a choisi de réagir, entre humour et sérieux.
Profitant de la présence d'une caméra et d'un micro de la chaîne d'informations i-Télé, Jamel Debbouze a envoyé un bref message à Alain Delon : "Alain Delon, solennellement, je voulais te poser une question : 'Pourquoi tu ne nous aimes pas ?' Nous on t'aime bien. On a regardé tous tes films. Le Guépard, 'Le Frère' des Siciliens, le truc avec Sissi... C'est vraiment dommage." Avec son phrasé bien connu, il a détourné les longs métrages cultes de Delon, mais si la forme fait sourire, le fond est lourd puisque Jamel termine ainsi : "Ça m'a touché, ce que tu as dit." Une vidéo diffusée sur i-Télé ce mercredi 6 novembre.
Artiste et humoriste, Jamel Debbouze est un homme particulièrement engagé. Refusant d'être instrumentalisé par la politique, il oeuvre pour faire découvrir des talents issus de toutes origines ou milieux et collabore avec l'homme d'affaires et mécène Marc Ladreit de Lacharrière pour la fondation Culture et Diversité. Héros du film Né quelque part, qui veut "humaniser " les clandestins, il a beaucoup oeuvré pour que le film La Marche puisse voir le jour. Ce long métrage, en salles le 27 novembre, met la lumière sur un événement méconnu de l'histoire française et contemporaine : une grande manifestation pour l'égalité et contre le racisme qui s'est déroulée en 1983.
Dans son long et passionnant portrait pour le magazine M du Monde, Jamel Debbouze déclarait : "Ce film, c'est l'occasion de dire qu'on aime ce pays, qu'on est fier d'être né ici. Ça a progressé mais pas assez. Être arabe, c'est dur. Être de banlieue, c'est dur. Il faut dire aux gens qu'on fait partie de l'album de famille. C'est important de prendre ça en compte, sinon notre mère à tous, la France, elle va finir par être triste. On aime tellement ce pays, on aimerait tellement qu'il nous aime. [...] On n'a jamais été autant stigmatisés qu'aujourd'hui. Il peut y avoir des conséquences terribles si on ne nous prend pas plus en considération."
Profitant de la présence d'une caméra et d'un micro de la chaîne d'informations i-Télé, Jamel Debbouze a envoyé un bref message à Alain Delon : "Alain Delon, solennellement, je voulais te poser une question : 'Pourquoi tu ne nous aimes pas ?' Nous on t'aime bien. On a regardé tous tes films. Le Guépard, 'Le Frère' des Siciliens, le truc avec Sissi... C'est vraiment dommage." Avec son phrasé bien connu, il a détourné les longs métrages cultes de Delon, mais si la forme fait sourire, le fond est lourd puisque Jamel termine ainsi : "Ça m'a touché, ce que tu as dit." Une vidéo diffusée sur i-Télé ce mercredi 6 novembre.
Artiste et humoriste, Jamel Debbouze est un homme particulièrement engagé. Refusant d'être instrumentalisé par la politique, il oeuvre pour faire découvrir des talents issus de toutes origines ou milieux et collabore avec l'homme d'affaires et mécène Marc Ladreit de Lacharrière pour la fondation Culture et Diversité. Héros du film Né quelque part, qui veut "humaniser " les clandestins, il a beaucoup oeuvré pour que le film La Marche puisse voir le jour. Ce long métrage, en salles le 27 novembre, met la lumière sur un événement méconnu de l'histoire française et contemporaine : une grande manifestation pour l'égalité et contre le racisme qui s'est déroulée en 1983.
Dans son long et passionnant portrait pour le magazine M du Monde, Jamel Debbouze déclarait : "Ce film, c'est l'occasion de dire qu'on aime ce pays, qu'on est fier d'être né ici. Ça a progressé mais pas assez. Être arabe, c'est dur. Être de banlieue, c'est dur. Il faut dire aux gens qu'on fait partie de l'album de famille. C'est important de prendre ça en compte, sinon notre mère à tous, la France, elle va finir par être triste. On aime tellement ce pays, on aimerait tellement qu'il nous aime. [...] On n'a jamais été autant stigmatisés qu'aujourd'hui. Il peut y avoir des conséquences terribles si on ne nous prend pas plus en considération."