Jude Law complètement transformé, l'acteur étonne avec son look moyenâgeux : "Les gens ne l'ont pas reconnu"

Il aura donné de sa personne pour incarner, au mieux, Henri VIII. Jude Law est à l'affiche du nouveau film de Karim Aïnouz intitulé Firebrand, le jeu de la reine. Pour être sûr de ressembler trait pour trait à l'ancien roi d'Angleterre et d'Irlande, le comédien britannique a dû subir un sacré relooking. Venu présenter ce drame historique au Festival International du film de Cannes, l'acteur arborait sur le tapis rouge une simple moustache - simple mais très fournie ! -, ce qui devait le changer de son expérience de tournage.

La date officielle de sortie en France de Firebrand n'est pas encore annoncée. Les images du film sont donc, pour l'heure, peu nombreuses à circuler. Mais il semblerait qu'elles valent leur pesant d'or. "Il y a bien des gens qui ont visité le plateau de tournage et qui ne l'ont pas reconnu", a assuré la productrice du long-métrage, Gabrielle Tana. C'était un mal pour un bien, il faut croire. Ce n'est qu'après avoir subi un relooking radical, et surtout après avoir enfilé ses vêtements et son chapeau, que le partenaire fictif d'Alicia Vikander s'est senti prêt à tourner.

C'était une sorte de base organique pour débuter les choses

"Je ne sais pas si les gens ne m'ont pas reconnu. Mais c'était un processus vraiment intéressant, a expliqué Jude Law lors d'une conférence de presse organisée en marge du Festival de Cannes. Travailler sur le costume, sur la coiffure, le maquillage, essayer de trouver quelque chose d'authentique pour Henri sans avoir à utiliser de prothèses. On en a utilisé seulement pour les jambes, puisque la plaie devait avoir l'air réelle. Mais c'était une sorte de base organique pour débuter les choses. Il y a plein de choses qu'on peut faire, on peut changer l'implantation des cheveux, faire pousser une barbe, modifier les dents. Tout ceci a un effet sur ce à quoi on ressemble, et c'est pour ça que ça ressort beaucoup dans le film. Il fallait que ça ait l'air réel, pas qu'on essaye de copier un fait réel..."