Laure Manaudou a changé. Depuis sa débâcle lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, la nageuse française s'est littéralement transformée pour devenir une jeune mère de famille épanouie et comblée de bonheur.
Désormais, la nageuse tricolore championne olympique en 2004 à Athènes n'espère qu'une chose, renouer avec le succès et décrocher une médaille olympique à Londres en 2012. Un long parcours qui passe par un renouveau sportif qui a commencé cet été avec la reprise de la compétition, et qui débutera réellement demain, vendredi 11 novembre, à Athens aux États-Unis après une préparation de sept semaines à Auburn, en compagnie de son homme et père de sa petite Manon: Frédérick Bousquet.
Mais cette nouvelle carrière sportive va de pair avec une nouvelle image qu'elle veut se donner, bien loin de celle qu'elle pouvait renvoyer auparavant. Et pour décrire cette nouvelle Laure, qui de mieux que ses proches ? "Elle vient de sortir de son cocon, de tout ce qu'elle a pu vivre ces dernières années. Elle a bien observé comment on fonctionnait avec Camille, Fabien ou son frère, et elle s'est dit que c'était quand même plus détendu, relax que ce qu'elle vivait avant. Elle s'est dit : Pourquoi pas moi ?", explique Frédérick Bousquet au quotidien Le Parisien. Son cocon, c'était Didier Poulmaire, l'avocat qui se chargeait de défendre ses intérêts depuis 2004 et dont elle s'est récemment séparé. Elle a donc rejoint l'équipe de Jean-François Salessy, co-fondateur de l'agence Pimiento et ancien manager du Cercle des Nageurs de Marseille.
Et c'est ce dernier qui est en charge de construire la "nouvelle Manaudou" : "Il y a tout à construire. Je ne crois pas que son passé soit un handicap. Laure, c'est la femme absolue, à la fois sportive, championne et mère. Aujourd'hui, elle a deux beaux partenariats liés à sa vie de femme. C'est très bien. Pour le reste, la prospection commence. Je ne ferme aucune porte mais Laure ne peut pas rester cantonnée aux produits de luxe." Outre Cadum et Aubert, pour lequel elle a signé une ligne de vêtements pour petites filles, la championne est à la recherche d'un nouvel équipementier depuis la fin de son contrat avec Areva qui lui rapportait 2,5 millions d'euros par an, symbole de sa précédente carrière. Il ne faudrait pas cracher dans la soupe non plus, car Didier Poulmaire a été là et plus que là, avec de beaux et juteux contrats et toujours là d'ailleurs quand les grosses marques ont lâché Laure après ses échecs.
Une carrière marquée par une image souvent tronquée, comme le révèle son petit frère Florent : "Quand j'entends des trucs sur elle, je ne reconnais pas ma soeur. Je l'ai tout le temps au téléphone, elle me donne des conseils. Elle est à l'opposé de la manières dont les gens la voient." Désormais, Laure Manaudou se montre plus ouverte, plus proche de son public et apparait souriante et beaucoup plus accessible. "Pour elle, il n'y avait qu'un seul concept de possible. Son image a été façonnée par ceux qui s'occupaient d'elle et ne correspond pas à sa réelle personnalité. Maintenant, on va retrouver la vraie Laure !", confie un Frédérick Bousquet toujours aussi amoureux. Mouais.. cette image de Laure, elle ne la détestait pas à l'époque, quand elle était championne.
Un esprit sain dans un corps sain, une maxime que semble avoir adoptée Laure Manaudou !