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Des Kaïra au cinéma, un pari audacieux mais surtout hilarant. Après leurs débuts sur Internet puis sur Canal+, le trio des Kaïra - Medi Sadoun, Franck Gastambide et Jib Pocthier - investit désormais le grand écran avec un long métrage rempli de blagues, de guests stars (Ramzy Bedia, Elie Semoun, François Damiens, Eric Cantona, Katsuni...) et d'enthousiasme. Leur travail séduit les médias et on a ainsi pu les entendre ce jeudi 28 juin au micro de Nikos Aliagas dans la matinale d'Europe 1.
Les trois compères sont ravis de pouvoir défendre leur film, une consécration pour ces jeunes gens qui n'étaient pas prédestinés à se retrouver sur le grand écran. L'un des membres et réalisateur du film, Franck Gastambide, se souvient de celui qui lui a permis de mettre un pied dans le milieu des arts du spectacle : Mathieu Kassovitz. L'acteur et réalisateur aux films coups de poing (La Haine, L'Ordre et la morale) et aux déclarations de force avait besoin d'un dresseur de pitbulls et de rottweilers pour son film Les Rivières pourpres. C'était à l'époque le job de Franck Gastambide et il a donc été présenté au cinéaste. Une rencontre qui lui a ensuite ouvert des portes et on comprend le clin d'oeil à la Haine des Kaïra. Franck se fraie désormais son petit chemin professionnel, et côté vie privée, il est heureux avec l'actrice Alice Belaïdi (De l'huile sur le feu, Les Tribulations d'une caissière).
A force de travail et de sketchs, les Kaïra pourraient aujourd'hui un peu rouler des mécaniques avec ce premier long métrage qui a séduit bon nombre de critiques. Mais ce n'est pas leur genre. Pris au sérieux, le trio n'a pas pour autant pris la grosse tête et préfère défendre avec sincérité et détermination un film qui n'est pas aussi léger qu'il y paraît. En racontant le parcours de trois jeunes de banlieue qui passent leur temps à ne rien faire et qui se décident à faire carrière dans le porno, Franck Gastambide aborde un thème complexe - les relations entre les hommes et les femmes dans un univers rempli de codes, la banlieue - pour mieux détruire les clichés. Quant au choix de la pornographie, le réalisateur explique qu'il n'y a rien de surprenant à cela puisque le porno fait partie de la culture hip hop.
Les Kaïra, en salles le 11 juillet
Les trois compères sont ravis de pouvoir défendre leur film, une consécration pour ces jeunes gens qui n'étaient pas prédestinés à se retrouver sur le grand écran. L'un des membres et réalisateur du film, Franck Gastambide, se souvient de celui qui lui a permis de mettre un pied dans le milieu des arts du spectacle : Mathieu Kassovitz. L'acteur et réalisateur aux films coups de poing (La Haine, L'Ordre et la morale) et aux déclarations de force avait besoin d'un dresseur de pitbulls et de rottweilers pour son film Les Rivières pourpres. C'était à l'époque le job de Franck Gastambide et il a donc été présenté au cinéaste. Une rencontre qui lui a ensuite ouvert des portes et on comprend le clin d'oeil à la Haine des Kaïra. Franck se fraie désormais son petit chemin professionnel, et côté vie privée, il est heureux avec l'actrice Alice Belaïdi (De l'huile sur le feu, Les Tribulations d'une caissière).
A force de travail et de sketchs, les Kaïra pourraient aujourd'hui un peu rouler des mécaniques avec ce premier long métrage qui a séduit bon nombre de critiques. Mais ce n'est pas leur genre. Pris au sérieux, le trio n'a pas pour autant pris la grosse tête et préfère défendre avec sincérité et détermination un film qui n'est pas aussi léger qu'il y paraît. En racontant le parcours de trois jeunes de banlieue qui passent leur temps à ne rien faire et qui se décident à faire carrière dans le porno, Franck Gastambide aborde un thème complexe - les relations entre les hommes et les femmes dans un univers rempli de codes, la banlieue - pour mieux détruire les clichés. Quant au choix de la pornographie, le réalisateur explique qu'il n'y a rien de surprenant à cela puisque le porno fait partie de la culture hip hop.
Les Kaïra, en salles le 11 juillet