Lorie : Garou, Philippe Bas, la maladie de sa maman... elle se révèle comme jamais

A 30 ans, Lorie est une femme qui a vécu. Très loin de l'image de l'adolescente parfaite de ses débuts, elle est aujourd'hui une femme, une femme, qui a aimé des hommes et qui a traversé des étapes difficiles. Toujours souriante et volontaire, c'est une Lorie bouleversante qui se raconte dans les pages de Gala. Le magazine a eu la chance de pouvoir pénétrer dans son appartement parisien du 16e arrondissement pour une interview confidences de Laure et non de Lorie.

Si son dernier album de reprises Danse ne rencontre pas le succès attendu, Lorie ne regrette rien. Elle assume ses choix, rappelant que la carrière d'un artiste est faite de haut et de bas.

La conversation dérape ensuite sur sa récente rupture avec Philippe Bas, pour qui elle avait eu un véritable coup de foudre sur le plateau du tournage d'Un mari de trop. Encore aujourd'hui, les ex-amants sont restés très proches : "Philippe est quelqu'un que j'adore et que j'aimerai toujours, mais entre nous, ce n'étais pas possible. Il y avait trop d'incompréhension, on ne voyait pas forcément la vie de la même manière. Nous sommes toujours en contact, on s'encourage. Il y a un grand respect entre nous."

C'est avec une incroyable maturité que Lorie parle de ses histoires passées. Elle en dit également plus long sur sa relation avec Garou, ou plutôt Pierre, son vrai prénom. Pendant longtemps, les deux chanteurs se sont côtoyés en tant qu'amis, avant qu'un jour, ils se regardent différemment. Elle le décrit comme un fêtard profitant de la vie alors qu'elle n'était qu'une "gamine". Elle poursuit : "Finalement, on se complétait bien. Avec lui, j'ai appris à m'amuser, sortir, lâcher prise." Mais là non plus, les deux amoureux n'attendaient par les mêmes choses, et la distance entre eux n'a pas aidé. Elle explique : "Au final, je me suis rendu compte qu'il attendait des choses que je ne pouvais pas lui donner. Il me voulait plus présente, davantage à la maison. Mais j'avais aussi ma carrière à gérer. Durant cette période, j'ai mis ma vie professionnelle de côté pour me consacrer uniquement à ma vie privée." Lorie veut bien sûr parler de la possibilité d'avoir des enfants ; une pensée qui l'a également effleurée avec Philippe, d'autant que ses amies sont toutes mariées et pouponnent déjà !

Aujourd'hui, Lorie se concentre sur l'essentiel : s'écouter davantage. Malgré la rupture, elle va bien. Elle veut reprendre sa vie en main et se prépare pour sa série de concerts, sans oublier sa future apparition dans Joséphine, Ange Gardien. D'autant que Lorie n'est pas seule, elle peut compter sur le soutien de sa famille, une famille dont elle révèle, pour la première fois, les épreuves qu'elle a traversées.

Lorie explique que sa maman a été gravement malade. Elle n'aura jamais parlé des dix ans pendant lesquels elle s'est battue. "Je vous en parle parce qu'elle est sortie d'affaire, et je profite de cette interview pour lui dire à quel point elle a été forte et courageuse", déclare-t-elle avec émotion. Avant de poursuivre : "J'avais 15 ans quand elle est tombée malade, 25 lors de sa guérison."

C'est en silence que Lorie a souffert et a tenu bon durant la longue maladie de sa mère. Malgré l'angoisse, elle devait assurer face caméra ses interviews, ses spectacles. Avec émotion, elle se souvient d'un soir sur scène à Bercy : "Ma mère est à l'hôpital, en aplasie [qui nécessite un séjour en chambre stérile, NDLR]. Le moindre microbe peut la faire partir. Je monte sur scène les larmes aux yeux, partagée entre la joie et la culpabilité. Je devrais être à ses côtés mais en même temps, je sais que si je n'assume pas le show, maman sera encore plus triste."

Difficile de croire que la belle Lorie ait supporté de telles épreuves et surtout qu'elle ait fait face avec tant de force. Pour la première fois, on apprend que la jeune fille a grandi très vite et qu'à 15 ans, elle a laissé la place à une jeune femme qui a dû se confronter aux souffrances de la vie.

Interview à retrouver dans "Gala" (en kiosques mardi 1er décembre 2013)