Bientôt à l'affiche de son nouveau film Sparring, Mathieu Kassovitz écume les plateaux de télé pour en assurer la promotion. Dimanche 28 janvier, il a accepté l'invitation de Mouloud Achour et son émission Clique Dimanche. Pendant quelques dizaines de minutes, le turbulent acteur et réalisateur a parlé de son film, mais aussi largement rebondi sur l'actualité et notamment un de ses combats et sujets favoris, la légalisation du cannabis.
Consommateur très régulier d'herbe, lui qui dit fumer tous les jours, Kasso a rappelé les vertus médicinales du cannabis et préfère le libre-arbitre des potentiels consommateurs plutôt que l'interdiction pure et nette, sachant "qu'on peut se faire du mal avec le cannabis mais comme avec n'importe quelle drogue". Et l'intéressé de citer les médicaments, la cigarette ou encore l'alcool, la plus meurtrière des drogues.
Et Mathieu Kassovitz sait de quoi il parle puisque sa mère Chantal Rémy en a été victime. "Ma mère est morte d'un alcoolisme très profond et dur, déclare ainsi l'acteur, qui évoque rarement sa vie privée. J'ai vu des choses très tôt que je ne pensais pas pouvoir voir chez un être humain en allant acheter par exemple de la fausse vodka au supermarché du coin."
Sa mère, Mathieu Kassovitz en parle rarement. On savait qu'elle était monteuse et qu'elle a joué un rôle très important dans la fascination pour le cinéma qu'éprouve son fils. Ce dernier avait fait appel à elle pour monter Fierrot le pou, son premier court métrage. "J'ai passé ma jeunesse à jouer dans les bacs de films, avec les enrouleuses et les rouleaux de pellicules, racontait-il sur son site personnel. Je te remercie maman de m'avoir ouvert l'esprit sur tout ce que la vie offre et sur le besoin de se révolter contre tout ce qui ne devrait pas exister. Je t'aime."