Les Sussex se veulent dans la directe lignée des couples Obama et Clinton, rien que ça ! L'avenir du prince Harry et Meghan Markle se profile depuis leur départ de la monarchie britannique et leur déménagement en Californie en mars. Comme l'a rapporté le Los Angeles Times le 24 juin 2020, le duc et la duchesse viennent de signer un joli contrat avec l'agence new-yorkaise Harry Walker, qui travaille avec les anciens couples présidentiels, mais aussi avec Oprah Winfrey et Jane Goodall, deux proches des Sussex. Avec copieux cachets à la clef, Meghan et Harry acceptent ainsi de jouer les conférenciers en attendant de lancer leur fondation Archewell.
À en croire une source du Los Angeles Times, le prince Harry et Meghan Markle s'uniront à des "associations commerciales, des sociétés et des forums communautaires" en prenant la parole lors de conférences, tables rondes... Lorsqu'il faisait encore partie de la Couronne, le couple s'exprimait régulièrement pour des organisations de bienfaisance qu'il soutenait. Dans les semaines à venir, il va donc essayer de conjuguer convictions et (grosse) rémunération en se concentrant sur des sujets qui leur tiennent à coeur : les injustices raciales, comme l'a récemment rappelé Meghan Markle en plein mouvement Black Lives Matter, l'égalité des genres, la cause environnementale et la santé mentale.
Les Sussex espèrent ainsi gagner leur indépendance financière pour un jour ne plus dépendre de la rente que leur accorde provisoirement le prince Charles. À titre d'exemple, Barack Obama avait encaissé près de 400 000 dollars [environ 356 000 euros] pour une prise de parole en 2017, tandis que le couple Clinton facturait ses apparitions 250 000 dollars [223 000 euros] en 2014.
Depuis le Megxit, le duc et la duchesse de Sussex se sont déjà prêtés au jeu des conférenciers stars : en février dernier à Miami, alors qu'il négociait encore son départ avec la reine et son père le prince Charles, Harry avait pris part à une conférence annuelle et privée organisée par la puissante holding financière américaine JP Morgan. Après avoir parlé de son traumatisme lié à la mort tragique de sa mère Diana, le prince avait été rejoint sur scène par sa populaire épouse pour un bref salut.
Dès leur arrivée à Los Angeles à la mi-mars, les Sussex et leur fils Archie (1 an) se sont confinés dans une confortable villa, prêtée par le producteur américain Tyler Perry. Le couple a limité ses apparitions à quelques appels vidéo et missions de bienfaisance avec des associations locales. Le 23 juin, il a d'ailleurs mis la main à pâte en préparant des repas avec l'organisation Homeboy Industries.