Cette première apparition depuis le Megxit a de quoi surprendre : le 7 février 2020 à Miami, le prince Harry et Meghan Markle ont accepté de jouer les intervenants de marque pour une conférence privée organisée au 1 Hotel de South Beach par la holding financière américaine JP Morgan. Un événement lors duquel le duc de Sussex a évoqué ses troubles de la santé mentale.
Selon le New York Post, Meghan Markle a d'abord pris la parole pour introduire "son mari adoré". Celui-ci a ensuite fait un discours revenant sur la thérapie qu'il a suivie ses trois dernières années pour l'aider à gérer le traumatisme provoqué par le décès brutal de sa mère Diana en 1997. Il n'avait alors que 12 ans. "Il a expliqué comment les événements de son enfance l'ont affecté et comment il a parlé à un professionnel de la santé mentale, a rapporté une source du média américain. Harry a aussi abordé le Megxit, en disant que même si ça a été très difficile pour Meghan et lui, il ne regrette pas leur décision de se retirer des membres seniors de la famille royale parce qu'il veut protéger sa famille. Il ne veut pas que Meghan et leur fils Archie traversent ce qu'il a vécu enfant."
Ce n'est pas la première fois que le prince Harry rapproche la pression médiatique qu'il subit avec Meghan Markle de celle vécue par sa mère. Déjà dans un communiqué de presse publié en octobre dernier, le Britannique de 35 ans avait confié : "Ma plus grande peur est que l'histoire se répète. J'ai vu ce qu'il se passe lorsqu'une personne que j'aime est banalisée au point de ne plus être traitée ou vue comme une personne réelle. J'ai perdu ma mère et, maintenant, je vois ma femme devenir la victime de ces mêmes forces puissantes." Engager des poursuites judiciaires contre plusieurs tabloïds anglais n'a pas été suffisant puisque les Sussex ont finalement pris une décision radicale au nom de leur bien-être : prendre leurs distances avec la monarchie, renoncer à leurs titres d'altesses et leur rente royale pour s'installer une partie de l'année au Canada.
Le duc de Sussex avait déjà révélé, en 2017 dans un entretien accordé à la revue Newsweek à l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Lady Di, avoir sollicité dans le passé une assistance psychologique sur les conseils de son frère le prince William.