Un final en apothéose, sur un air de Puccini et dans l'effervescence des grands soirs au Forum Grimaldi... Après plusieurs jours de cérémonies et de célébrations des valeurs monégasques, aussi bien nationales (remises de médailles depuis jeudi) que religieuses (Te Deum lundi), sociales (distribution de colis alimentaires avec la Croix-Rouge) et festives (animations, feu d'artifice sur le port Hercule dimanche soir), la Fête nationale a connu à Monaco une fin en apothéose lundi soir, la famille princière se rassemblant une ultime fois autour du prince Albert II de Monaco et de la princesse Charlene pour le point d'orgue des festivités.
C'était la conclusion d'une superbe journée de festivités, entamée à 10h à la cathédrale Notre-Dame-Immaculée à l'occasion de la messe d'action de grâce conduite par Mgr Bernard Barsi en l'honneur du chef de l'Etat, en présence d'Albert, Charlene, la princesse Stéphanie, la princesse Caroline et ses enfants Andrea, Charlotte et Pierre Casiraghi, puis poursuivie au palais princier avec le cérémonial de remise des insignes de grade et le défilé militaire, que les Grimaldi ont suivi depuis les balcons de la résidence officielle du souverain. Ils ont ensuite disparu dans la Salle du Trône pour un déjeuner officiel servi à 74 convives.
A partir de 20h, Albert et les siens étaient à nouveau réunis, en tenue d'apparat, pour savourer l'opéra La Fanciulla del West (La Fille du Far West) du maître Puccini, un siècle précisément après sa première à l'opéra de Monte-Carlo (le 2 avril 1912), et près de 40 ans après sa dernière sur le Rocher, en 1973. Une occasion qui méritait bien une princesse Charlene éblouissante, loin du bleu navy martial porté plus tôt dans la journée, vêtue cette fois d'une longue robe blanche sans manches que traversait fougueusement le ruban aux couleurs de la principauté (rouge et blanc) de l'Ordre de Saint-Charles : Charlene étrennait là son étoile de Grand Croix de l'Ordre de Saint-Charles (plus haut ordre honorifique de la principauté, équivalent de la Légion d'honneur), que le prince Albert II lui a remise il y a quelques jours seulement, le 17 novembre, dans le cadre des remises de décorations pour la Fête nationale. Un apanage qu'arborait également la princesse Caroline, première dame du Rocher jusqu'au mariage d'Albert et Charlene, et qui l'avait pour sa part reçu de son père, feu le prince Rainier III.
Comme leur oncle le prince régnant, Andrea Casiraghi, qui se prépare à devenir papa (janvier 2013) et à épouser Tatiana Santo Domingo (été 2013), et son frère Pierre portaient gilet blanc et noeux papillon blanc. Leur soeur Charlotte Casiraghi en revanche, vue radieuse au balcon du palais princier en mmilieu de journée et qu'on retrouvera bientôt en selle pour le Gucci Masters de Paris (30 novembre - 2 décembre), était mystérieusement excusée et faisait défaut lors de ce dernier raout de la Fête nationale monégasque 2012, tout comme la princesse Stéphanie.