Pauline Ducruet sera-t-elle bientôt la coqueluche des plus fameuses personnalités du showbiz ? La fille de la princesse Stéphanie de Monaco poursuit sereinement son cursus en mode à la prestigieuse Parsons School of Design à New York et, après les esquisses et les croquis, place aux pièces in real life : en attendant d'habiller les grands de ce monde, la demoiselle de 22 ans est sa propre ambassadrice...
Il y a quelques jours, Pauline Ducruet faisait un passage express sur le Rocher pour le lancement du 41e Festival International du Cirque de Monte-Carlo, puis pour la soirée d'ouverture et les premières représentations de la manifestation à laquelle elle est depuis toujours très attachée. Au côté de sa maman, présidente du rendez-vous instauré par le prince Rainier III, et de sa soeur Camille Gottlieb, la New-Yorkaise d'adoption apparaissait très chic dans une veste noire au décolleté en V s'ouvrant sur un bustier visiblement fait avec l'écharpe officielle de l'événement. Egalement présente - en total look black - le lendemain, elle apparaissait encore une fois le 22 janvier, avec une touche d'originalité remarquable : comme un hommage aux couleurs monégasques, son manteau attirait l'attention du fait de ses manches claires et ses poches rouge vif. Littéralement SON manteau. En effet, il s'agissait de la première de ses propres créations qu'elle portait, ce qu'elle n'a pas manqué de signaler avec fierté sur son compte Instagram !
"Pour la première fois, je porte une de mes créations en public !", a-t-elle écrit en légende, complétée notamment par les hashtags #créatricedemode, #Parsonsenseignebien et #fière.
Avec près de 1200 "j'aime" - au moment où nous écrivons ces lignes - et des commentaires laudatifs, Pauline Ducruet peut se féliciter d'avoir osé jouer les mannequins pour l'une de ses pièces. Première audace d'une longue série à venir, on n'en doute pas. "J'espère lancer un jour ma propre ligne de vêtements. Je croise les doigts...", a-t-elle d'ailleurs confié lors d'un entretien avec la journaliste Isabelle Rivère pour le magazine Point de Vue actuellement en kiosques, qui lui consacre sa couverture. Elle a d'ailleurs partagé sur Instagram l'une des photos issues du shooting réalisé lors de cette rencontre, habillée en l'occurrence d'une tenue Louis Vuitton.
C'est d'ailleurs vers la vie new-yorkaise et l'avenir de la Monégasque dans la mode que s'est orientée d'emblée la conversation. Après un stage de six mois chez Vogue - dont elle est partie en mode Sandra Bullock !-, la fin de son cursus à l'Institut Marangoni à Paris et une autre expérience de six mois chez Louis Vuitton, Pauline Ducruet a ouvert le chapitre américain de sa vie : "Je souhaitais acquérir davantage d'expérience, de crédibilité, mais mon emménagement à New York ne devait être que provisoire, signale-t-elle. Et puis je suis tombée amoureuse de cette ville et j'ai décidé d'y rester. J'ai repris mes études et tenté ma chance à la Parsons School, une école de mode et de design réputée, où j'étais acceptée..." L'aventure pouvait commencer...
J'avais besoin d'apprendre à me débrouiller seule
Depuis, elle a abondamment partagé sur Instagram, son outil de communication préféré, les images de sa passion pour Big Apple. Et s'il lui a été plus compliqué, par rapport à son étape parisienne, de s'installer si loin de ses parents, de son frère Louis et de sa soeur Camille, avec qui elle est tellement soudée ("les trois mousquetaires", se surnomment-ils à l'occasion), cette ville la nourrit : "J'ai grandi entourée de beaucoup d'amour, mais je me sentais parfois comme... dans une bulle, explique-t-elle. J'avais besoin de forger mon propre caractère, mes propres opinions, d'apprendre à me débrouiller seule. A New York, j'habite Downtown, dans le Village, j'y ai un quotidien de quartier, mes petites habitudes, les endroits que j'aime, mes restaurants, mes boutiques. Je continue le sport, beaucoup de fitness, de la boxe aussi, dans un petit club à côté de chez moi. Il y a des musées partout, toujours de nouvelles expositions, de nouveaux endroits à découvrir. L'énergie de cette ville est incroyable, on s'y sent libre, vivant. Et, pour l'instant en tout cas, je ne m'imagine pas autre part."
Cette expérience lui aura sans l'ombre d'un doute permis d'affirmer son tempérament et ses points d'ancrage. La principauté, où elle sera de retour ce week-end pour la nouvelle édition du Festival New Generation (déclinaison junior, qu'elle a initiée et préside, du Festival du Cirque de Monte-Carlo), en est un : "Le fait de m'éloigner m'a permis de comprendre que Monaco est et restera mon port d'attache. Le pays où je suis née est mon nid, ma maison, mon cocon, l'endroit où je viens me ressourcer. Je m'implique dans sa vie officielle dès que j'en ai la possibilité, mais pour l'heure, je souhaite avant tout m'épanouir dans mon travail et ma vie personnelle. Je fais passer ma vie de jeune femme en premier."
Et quoi de mieux que l'univers qu'elle a choisi pour se réaliser : "La mode, philosophe-t-elle, est une façon de se révéler au monde, de montrer qui l'on est."