Il y a quelques jours, le journaliste Pierre Ménès a révélé avoir eu une greffe de rein et de foie. De son lit d'hôpital, le journaliste sportif a donné de ses nouvelles à Europe 1. Un témoignage particulièrement poignant.
Vendredi 30 décembre, Pierre Ménès a accordé sa première interview depuis l'intervention qui lui a sauvé la vie. Expliquant que les médecins ont découvert en avril dernier que son foie et son rein étaient malades et qu'il devait être greffé le plus rapidement possible, l'homme de 53 ans a raconté le calvaire qu'il a enduré avant l'opération : "J'étais devenu un légume, complètement un légume. Les seuls moments de joie de ma semaine, c'était d'aller aux séances de dialyse. Je ne pouvais plus marcher, je ne dormais plus la nuit, c'était horrible."
Placé sur liste d'attente le 20 octobre dernier et greffé le 12 décembre, Pierre Ménès constate froidement : "Si j'avais été greffé un mois plus tôt, je serais arrivé dans un état de délabrement moins avancé." Souffrant d'une pathologie rein-foie, le fan de football, qui a eu droit à un beau cadeau de la part du PSG, était prioritaire. Mais, il le sait, il a tout de même eu beaucoup chance.
Lui qui ne pouvait plus parler avant la greffe a retrouvé sa voix deux jours après avoir été opéré. "Je ne suis pas aussi bavard et volubile qu'avant. Il faut que je sorte de l'hôpital pour ça", commente-t-il. C'est ensuite avec beaucoup d'émotion et des sanglots dans la voix que Pierre Ménès a conscience de sa chance : "La mort peut donner la vie. Sans cette greffe, je serais mort aujourd'hui. L'opération s'est très bien passée. J'ai des excellents résultats médicaux. (...) Aujourd'hui, je tente de remarcher sur mes jambes, c'est extrêmement dur, extrêmement pénible, mais il faut en passer par là pour que je puisse rentrer chez moi."
Nous lui souhaitons de se rétablir au plus vite.